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Wonder
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Mer 5 Fév - 20:14
Wonder
Otherlands
ft. Apple Jack:
Sad hatter & Apple Jack
passé par ici
Jack lui vient en aide (à nouveau)
C'est à peine si Sad ne secoue pas vivement la tête pour lui assurer que ce n'est pas la peine. Jack a déjà fait tant d'efforts par sa faute ! Inutile de lui dédier davantage d'énergie ! Après tout, un échec était à prévoir. (c'est tout de même de Sad qu'il est question) Habitué à sa propre incompétence, il n'en est plus trop déçu. Pourquoi les choses iraient-elles dans son sens, après tout ?
A voir l'expression d'Azurias, le chapelier gris se résigne déjà à repartir bredouille. Ce n'est.. pas bien grave, pense-t-il. Non, ce qui est grave, c'est qu'elle semble diriger ses foudres sur Jack ! Dire qu'il a voulu l'aider. La culpabilité est une bête pleine de griffes. Elle se retourne dans son estomac, y laissant de brûlantes déchirures.
puis Jack murmure quelque-chose et lance un clin d'oeil à Sad
Est-ce.. est-ce réglé ? Vraiment ? Un coup d'oeil au visage de l'apothicaire ne convainc pas beaucoup le chapelier gris, mais.. faire des histoires ne lui ressemble pas. Il devrait être heureux qu'une solution semble s'être présentée. Ce n'est certes pas ce qu'il espérait, mais on fait avec ce qu'on a ! (et pour un être comme lui, est déjà assez invraisemblable d'avoir quoi que ce soit) Alors bien sûr, quand il est question d'illégalité, il ne peut que secouer la tête.
« Ce ne.. n'est pas un.. problème., articule-t-il à la timidement, Mer-merci infiniment. »
(de toutes façons, Sad flotte si souvent entre deux mondes) (les détails de ce qui est autorisé ou pas lui échappent)
Le chapelier incline la tête sur ses remerciements. Tous ses cheveux sont dans ses yeux. Il les écarte d'un geste lent, se disant qu'au moins, il n'est plus au bord des larmes. Plus.. trop. Quelque-chose de tiède et doux enfle dans sa poitrine. Il regarde Jack et se dit que ce doit être de la gratitude. Ca, ou le soleil dans son sourire est contagieux.
Le reste se déroule un peu vite pour qu'il parvienne à suivre. Azurias revient avec un paquet, toujours aussi méfiante et un bras tombe autour des épaules de Sad. Tandis qu'il s'habitue lentement au contact, il ne remarque pas qu'ils sortent. Qu'ils marchent. Il ne comprend pas où ils sont, pas spécialement mal à l'aise mais un peu déstabilisé. Assez pour ne pas résister du tout. Ca pourrait s'avérer dangereux mais.. Sad n'a pas peur. Puis en un sens, naïvement, il ne pense pas que Jack lui ferait du mal.
« Où.. ? » marmonne le chapelier alors qu'il remarque enfin d'autres inconnus
Il n'a.. jamais mis les pieds dans un endroit pareil. Ou peut être que si, avec Cheshire.. Sad ne sait pas trop. Sad n'a pas beaucoup de certitudes, en ce moment. Il secoue la tête à la mention de l'alcool: il a bien goûté une fois, mais c'était fort déplaisant. Il sait que d'aucuns en vantent les mérites pour oublier nombre de choses déplaisantes mais lui.. lui ne peut pas. Parce qu'il y a trop de choses. Parce que c'est lui la plus déplaisante d'entre elles, persiflent les voix. Parce que de toutes façons, il n'en aime ni le goût ni l'odeur.
(sad aime le thé et le sucre) (c'est à peu près tout)
Serait-il.. impoli de refuser ? Certainement. D'autant que ça semble partir d'une si bonne intention ! Déjà, l'estomac de Sad se noue en un amas serré et douloureux. Il.. ne veut vraiment pas lui faire de la peine. (pour quelque-chose d'aussi ridicule que ses goûts, qui plus est) Il trouvera une autre solution, l'oléandre fonctionne toujours très bien après tout.
Cependant, alors que le chapelier gris commence à se noyer, ils se retrouvent sur la trajectoire d'un meuble. Une chaise. Sans la vivacité de Jack, Sad ne l'aurait jamais évitée ! Une brève exclamation plaintive lui échappe alors qu'ils heurtent le sol, mais honnêtement, il n'a cogné que son genou. Sad a déjà eu plus mal. (Sad s'est déjà fait plus mal) Il se redresse lentement, alors que son guide remet le mobilier et les clients à leurs places respectives, observant d'un oeil curieux ce changement d'attitude. Jack est capable d'autorité en plus de son infinie gentillesse ? Quel individu incroyable.
« Ce-ce n'est rien. Merci. » assure-t-il lorsque Jack s'enquiert de son état
Ce n'est pas la peine de s'en faire, pense-t-il. Au pire, il mourra. Peut-être y serait-il parvenu, d'ailleurs, si la chaise l'avait atteint.. Sad ne se laisse pas y rêver trop longtemps. Il serait rustre de ne pas porter son attention sur Jack.
« A propos de.. de l'alcool, commence-t-il nerveusement, arrivant à la hauteur de Jack, je ne pense pas que.. en-enfin.. , il est minable, à bégayer de la sorte, ça ne m'a ja-jamais plu. Je-euh.. j'ai plus efficace, ne- n'en gaspillez pas pour moi. » termine laborieusement le chapelier
Sa voix a perdu en intensité au fur et à mesure de sa prise de parole, mais il s'est efforcé de ne pas trop baisser la tête. De ne pas trop baisser les yeux non plus. Il lui semble que ses mains tremblent. Il lui semble qu'il ne devrait pas être ici. L'Underland en général ne l'effraie pas mais ici.. il y a tant de monde. Tant d'yeux sur lui. Sad a beau ne pas y répondre, il sent les regards. Ils savent, persiflent les voix, ils savent que même ici un tel déchet n'a pas sa place. Ca se voit sur son visage. Sad devrait partir, plutôt que de mettre tous les autres clients mal à l'aise. Ce n'est même pas comme s'il comptait consommer, et que fait un non-client dans une taverne ? Rien d'utile.
« Ah. réalise-t-il alors, ne dois-je pas vous-vous rembourser pour.. l'apothicaire ? » car Jack a bien pris un paquet
Sad ignore ce que c'est, mais la chose a eu l'air d'être récupérée à cause de lui. Il.. pense avoir compris cela, du moins. Alors ne serait-il pas naturel de dédommager Jack ? Oui, il peut au moins faire ça. C'est bien le minimum.
Mieux que de faire pleurer en tout cas, mais même Sad a conscience qu'on ne rit pas toujours de joie. Pas ici. Dans la boutique, il a pu entendre des rires de toutes les couleurs. Des rires blancs cassés et bleuis de mélancolie. Des rires rouges de haine ou verts de rage. (des rires d'une folie noire) Alors pour ne pas savoir, Sad ne se risque pas à regarder.
Son oeil rouge coule toujours. Du dos de la main, le chapelier gris efface ses larmes. S'efforce de ne pas trop se crisper en voyant la princesse commencer à marcher. Lui.. tourner autour. Comme un vautour avec une carcasse. Un requin près d'un naufrage. Sad suppose que c'est approprié.
il sent la mort il est presque noyé (plus qu'à l'achever)
Lançant vers Snow White un bref regard hésitant, il remarque un sourire. Un sourire.. pas méchant. (pas gentil non plus) Intérieurement, le chapelier se décompose. Il l'a offensé, n'est-ce pas ? C'est ce qu'il entend quand il est question d'impolitesse. Sad sent la pourriture se répandre, une marée noire entre ses côtes, inondant ses poumons et engluant son coeur. C'est tout juste s'il n'entend pas les mouches voler. Mais que peut-il répondre de sa langue piquée de vers, quand la princesse lui fait la grâce de le qualifier d'ami ?
C'est littéralement trop d'honneur. Il est des sujets plus dignes d'une telle attention que le chapelier à l'abandon. Ses larmes empirent sans qu'il puisse rien y faire. Lorsque Snow White demande s'il ne veut pas sa sympathie, son interlocuteur secoue la tête.
ce n'est pas ça vraiment il n'oserait pas il ne peut simplement pas vouloir (pour un être comme lui, c'est interdit)
Il masse distraitement les bleus de sa gorge, souhaitant une fois de plus disparaître d'ici. Du belvédère. De Wonderland. Des Otherlands en général. (Lapin l'emmènerait-il dans l'autre monde, s'il demandait gentiment ?) Snow White lui dit de ne pas faire de manières mais il ignore quoi faire d'autre. C'est qu'il n'est pas bon à grand-chose. Même à ça, il titube et chute parfois.
alors faire autrement presque impensable
C'est pendant qu'il cherche ses mots que le manège s'arrête. Que les vautours se posent. Que la princesse arrive à sa hauteur, noble sourire aux lèvres. Sad déglutit nerveusement. Ils ne peuvent pas être amis. Lier son nom à celui de Snow White par une 'amitié' serait un crime de lèse-majesté.
Revient cette question horrible qui sonne creux dans sa tête cotonneuse. Que veut-il. Que veut-il d'autre qu'en finir ? Sad ne sait pas. Sad bredouille des non-mots confus en cherchant quelque-chose d'approprié à répondre. Il aimerait que Mad soit là. Mad saurait quoi dire. Quoi faire. Mad saurait être utile et approprié parce que Mad au moins n'est pas en pièces détachées.
« J-je.. je ne sais.. sais pas, fait-il alors que les larmes gagnent son oeil gris, en général je-je ne veux pas. Je sais- sais pas comment fai-faire. » sa voix s'étouffe dans les derniers mots
sad ne sait pas vouloir, sinon vouloir mourir
C'est pourtant vrai, déplore-t-il. La princesse va-t-elle retirer son amitié, maintenant qu'il est évident que son interlocuteur est cassé ? Qu'il est foutu, irrécupérable, à jeter ? Dans sa cage thoracique, il sent les mouches bourdonner. Se repaître de son coeur malade et ses viscères réanimées. Sad croit qu'il va vomir. Il se cache le bas du visage alors que les larmes empirent et les sanglots montent. (ou bien sont-ce des haut-le-coeur) Comme ça lui fait mal.
aux yeux aux côtes à la gorge
La panique plante ses griffes et lui déchire les poumons. Pleurer ne l'évacue pas. Quelle disgrâce, persiflent les voix. Quelle indécence. Comment peut-il montrer telle ignominie à la princesse ? Alors même qu'elle s'est abaissée à lui parler. A lui sourire. A demander ce qu'il voulait ? Que la terre s'ouvre sous ses pieds, il est sûr que c'est déjà arrivé !
« Pa-pardon je.. j'ai paniqué. articule-t-il, toujours noyé, J'ai-j'aimerais dormir. finit-il par bredouiller, relevant un peu la tête, Ce-c'est ce qu'il y a de plus.. de plus proche de.. oui. »
A vrai dire, il se demande si cet n'est pas trop presque la même chose pour correspondre à la question de Snow White. Que veut-il d'autre que le trépas ? Plein de choses pas compatibles. Que Mad soit heureux. Que les fleurs soient en bonne santé. Que Lapin sourie davantage. Que Mathilde ne se casse pas trop.. Rien de tout ceci n'est envisageable et jamais il n'oserait demander pareilles faveurs à la princesse.
il a été question d'une faveur et tout ceci s'étend dans le temps
« Mê-même épuisé je.. je ne dors pas. Peu. Pa-pas assez. explique-t-il péniblement, Si vous pouvez me-m'y aider.. ce serait.. serait merveilleux. »
les fleurs reculent face à sa pourriture mais le sourire de l'épée ne flanche pas
Seul son lys copie son immobilisme. Lui l'a souvent vu, cet amas de chair et de vers, ce pantin ne tenant qu'à un fil. Voilà longtemps qu'il n'en a plus peur. Swords papillonne de l'oeil, une étincelle dansant dans son regard. Il est.. charmant. Il a toujours été charmant, non pas au sens figuré mais au sens propre. L'odeur qui la prend à la gorge ne saurait éclipser son sincère émerveillement. Elle trouve toujours l'épouvantail d'une rafraichissante ingénuité. L'épée se trouve enchantée.
« Oh, merci. » répond-t-elle aux syllabes fracturées
Est-ce la première fois qu'il lui dit ça ? Swords en doute fort. Mais puisqu'il l'oublie toujours, elle l'entendra encore. (il est d'une telle sincérité qu'elle doute d'un jour s'en lasser) Son sourire rapiécé ne fait qu'éclairer celui de l'épée et s'il se détourne vite, elle, reste immobile. Patiente. Sans doute s'attend-t-il à ce qu'elle continue son chemin.
Les fleurs murmurent, quittant peu à peu leur repli dégoûté pour quelques frissons indignés. Cette carcasse serait-elle en train de l'ignorer ? Scandaleux ! Impensable ! Même elles savent tendre la feuille lorsqu'on leur adresse la parole ! Ce sont les sinistres craquements de l'épouvantail qui ramènent le silence. Swords ne recule pas tandis que sa tête pivote sans le corps, se faisant la réflexion qu'une anatomie aussi malléable n'est pas bien courante, même en Otherlands.
A sa question, l'épée secoue la tête: elle n'est pas venue pour la ville. Pas qu'il puisse deviner. (encore moins s'en rappeler) Alors qu'il penche vers elle, aussi souple qu'un arbre au tronc brisé, les dahlias reculent. Les pensées tremblotent. Les campanules, plus curieuses, tendent leurs fragiles clochettes vers cette terrifiante marionette.
(elle n'a pas l'air bien méchant) (ses yeux morts semblent étoilés) (comme les ancolies au gantelet de l'épée)
« Je voulais te voir, sourit-elle, penchant la tête alors qu'il s'intéresse au lys de son oeil vide, savoir comment tu allais. »
Est-il plus ou moins rapiécé que la dernière fois ? Swords ne saurait dire. Elle le trouve un peu plus fétide en tout cas. (la chaleur ne doit pas réussir à sa chair sans vie) Plus véreux, au sens propre. Sans doute le climat de l'Antère est-il plus favorables à la prolifération de ces parasites. Un brin répugnant, suppose l'épée, mais elle ne trouve pas moyen de froncer le nez.
c'est que ses fleurs la protègent de leurs pétales sous leur parfum, elle sent à peine la charogne
Décrochant de son cou un des pivoines les plus braves, Swords le tend à l'épouvantail de sa main gantelée. Les ancolies qui y loges frémissent. Puis s'intéressent avec prudence. (aussi horrifiées que fascinées) Le pivoine, en revanche, ne se plaint pas. Il effleure la joue de Scarecrow, comme pour le saluer.
« Aimes-tu les fleurs, gardien de tree town ? » elle lui a déjà demandé, c'est même pour lui qu'elle en a amené
Pour autant, que sait-elle ? Contrairement à elle, qui ne s'oublie ni ne se pardonne jamais, l'épouvantail se réinvente chaque jour. Ni peines de coeur fantôme ni souvenirs voraces pour venir mettre du froid jusque dans ses os. (si tant est qu'il en aie) Quand l'Haven'tur la fait trop souvent soupirer, Swords se dit que quelque-part, elle l'envie.
il lui semble l'avoir convaincue voilà qui la ravit
Twinkle regarde son intérêt s'éveiller en scintillant plus fort. Quelque-chose de tiède et de doux s'étire dans sa poitrine. Quelque-chose de doré, nul doute. L'idée lui semble chouette. (c'est l'impression que donne Meliphème, du moins) L'idée lui semble chouette ! De quoi enchanter la chauve-souris. Si elle pouvait, Twinkle emmènerait Méli-belle voler avec elle, faire un petit tour dans les courants d'air pour partager son enthousiasme.
Mais ses ailes sont trop petites, et Méli-belle trop grande. Elle ne pourrait pas décoller. Peut-être y a-t-il un moyen mais.. ce n'est pas Twinkle qui le trouvera ! Se creuser la cervelle ne la mène à rien. (pas comme s'il y avait grand-chose à creuser de toutes façons) De toutes façons, elle se trouve bien vite distraite.
des doigts se mêlent aux siens elle serre sans réfléchir
Meliphème lui sourit et ce n'est pas très doux mais c'est très très elle , alors c'est l'essentiel. C'est en crocs et en malice et en une once de ténèbres que Twinkle éclipse de sa bonne humeur. Sa super-nouvelle-amie lui tient la main et sourit, alors pourquoi s'en faire ? La chauve-souris se rapproche, nullement inquiète des mâchoires qui pourraient la happer. Un papillon rose vers Méli-pailletée et ses crocs acérés.
Tressautant sur ses talons, Twinkle n'a à l'esprit que tout le fun qui les attend dans Looney Park. Qu'à quel point le sourire de son amie sera étincelant, si elle réussit bien sa prestation. Que l'idée de découvrir ce qu'est le monde de Méliphème, puisqu'elle propose gentiment de l'y entraîner en retour ! Le contre-courant de danger lui échappe complètement, noyé dans son enthousiasme.
(c'est que tout ceci l'éblouit ) (comment résister à une telle brillance ?)
« Super-prête ! Hâte de voir le Meli-monde ! fait-elle, hochant la tête avec enthousiasme, Mais avant ça.. petite pause dramatique, le Twinkle-Monde ! Tu verras, c'est super ! »
S'exclame-t-elle, bondissante, ne détachant qu'une main de celle de Meliphème pour la guider de l'autre. (elle pourrait faire sans, paraît-il, mais elle adore tenir les gens par la main) Looney Park n'attend qu'elles et Twinkle a fort hâte de le parcourir. Est-ce qu'elle retarde l'arrivée des paillettes au cirque ? Certainement. Mais est-ce que ça en vaut la peine ? D'autant plus ! Après tout, c'est pour pouvoir faire découvrir des merveilles à sa nouvelle amie !
Il est grand temps de s'y atteler ! Souriante, Twinkle pirouette d'abord vers une maison en thé d'où sortent en hurlant quelques visiteurs effarouchés. En voilà qui ont vécu une expérience mémorable. La chauve-souris hoche la tête, approbatrice. C'est toujours un endroit incroyable pour commencer, selon elle. De quoi ressentir tout un tas d'émotions ! Clignoter d'alarme ou de soulagement, rire aux éclats et crier très fort.
Twinkle adore la maison en thé ses yeux scintillent rien que d'y penser
« Par là, par là ! Tu n'as pas peur du noir dis-moi, Méli-belle ? demande-t-elle, s'approchant quand même du bâtiment, Si tu as peur accroche toi à moi: je peux briller tout plein et opla ! Bye bye les ténèbres ! » c'est qu'elle est très forte, Twinkle !
Que lui a dit Lavinia déjà ? Son 'ignorance' la rend parfois 'curieusement rassurante', ou quelque-chose comme ça Twinkle ne sait pas trop si c'était gentil ou méchant, mais puisque sa soeur l'a dit avec le sourire.. elle le prend pour un compliment ! (qu'est-ce que ça pourrait être d'autre) Bombant fièrement le torse, la chauve-souris s'efforce d'avoir l'air digne de confiance, cherchant du regard l'approbation de son amie.
C'est qu'elles sont sur le seuil de la maison en thé désormais. Une terrible odeur de darjeeling trop infusé en émane tandis que des hurlements font écho contre ses murs. Twinkle regarde les étoiles d'araignées osciller dans la légère brise et les roses près de l'entrer faire claquer leurs épines, menaçantes. Rien qui inquiète la chauve-souris, cela dit: elle est venue bien trop souvent.
(ça, et le danger ne l'atteint pas) (elle n'a pas la lumière à tous les étages)
« Alors-alors, ça te dit ? Y'a pleeeeeein d'autres attractions et stands de nourriture trop bien, mais hihi c'est mon endroit préféré, pour commencer ! » dit-elle, balançant entre elles leurs mains toujours entrelacées
Il y a plein de trucs à manger dont Twinkle ne se lasse pas, une grande puis une petite roue et tout un tas d'autres attractions, après tout. Elle ne s'offensera pas de voir son amie choisir autre-chose pour commencer. Après tout, l'objectif est que Méliphème s'amuse, elle aussi !
electric bird.
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Lun 10 Fév - 22:47
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Hastérion
Byakuren ft. Ryugetsu:
ouvre moi tes bras et me sois rempart
ft. Ryugetsu
il semble se détendre tu retiens un soupir
Natsuki semble bien trop amusée par ta gêne, mais alors qu'elle s'apprête à poser une nouvelle question (nul doute embarrassante), Ryugetsu prend la parole. Avec une explication.. plausible. Voilà qui te sauve une fois de plus. Sans doute te serais-tu détendue si le surnom ne t'avait pas tant surprise. Tu papillonnes des yeux, jetant un bref regard vers le gardien de temple. Petite.. belette. (les grands yeux noirs des Sabelette te viennent immédiatement à l'esprit) En finiras-tu de rougir ? Toi qui pensais qu'entendre ta mère t'appeler 'fleur sauvage' était un peu trop ! Tu n'avais encore rien vu, Byakuren !
le pire doit être son calme il s'est vite remis de sa surprise tu devrais t'y appliquer, toi aussi
Tu redresses ta posture alors qu'il s'incline. Tes soeurs semblent absolument charmées, comme si Ryugetsu était doté de Joli Sourire. (peut-être l'est-il) Ne pas lever les yeux au ciel en les entendant glousser est une véritable épreuve, mais tu constates avec soulagement qu'elles s'inclinent à leur tour. Pas trop perdues dans leur enthousiasme, donc. Bien. Elles n'oublient donc pas si vite l'éducation de votre mère. Tu hoches la tête d'un air entendu.
« Ryu, écourter son nom est le mieux que tu puisses faire, je te présente mes soeurs. La plus grande est Natsuki, la plus petite, Reika. »
Les désignant une à une, tu sens un sourire te venir en entendant Reika pester: elle n'est pas beaucoup plus petite ! Natsuki sourit d'un air beaucoup trop fier. Elle semble bomber le torse, ignorant sa soeur pour répondre d'un ton enjoué.
« Tout s'est bien passé ! » « Même si Onee-san boudait ! » enchaine alors Reika, comme une vengeance
Les mots te manquent face à son épuisante malice. Tu plisses les yeux, affectant une moue désapprobatrice. Quelle audace ! Peut-être aurais-tu été plus lisse, si elles ne t'avaient pas harcelée tout le trajet ! Sans la main du gardien sur ton épaule, sans doute aurais-tu attrapé l'oreille de l'insolente comme le fait souvent Hoshimi. Croit-elle que la présence de ton 'amant' lui donne carte blanche pour se moquer ?
« Nous verrons qui 'boude,' si je parle de tes gloussements à Tooru. » répliques-tu calmement, croisant les bras
Son visage a rarement pâli si vite. Tu l'écoutes bafouiller que tu n'oserais-pas sans briser ta façade. La regardes attraper le poignet de Natsuki avec une nouvelle urgence, son visage désormais coloré d'un rose délicat. Tooru, un ami proche, est en réalité déjà au courant. Mais inutile qu'elle le sache. Ta cadette n'est pas bien subtile.
« Oh, qu'entends-je ? Hoshimi nous rappelle ? Misère, nous allons devoir partir. C'était un plaisir de vous rencontrer ! » « E-exactement ! A plus tard, Onee-san ! » « Hm. Soyez sages. » conseilles-tu
Elles s'éloignent d'un pas empressé, inclinant à peine la tête avant de partir. Tu jurerais que leurs pas soulèvent de la poussière tant Reika essaye d'aller vite. Une fois certaine qu'elles ne peuvent pas vous entendre, tu tournes la tête vers Ryugetsu. Tes yeux sombres pétillent un instant. Puis tu n'y tiens plus, étouffant ton rire dans ta manche pour essayer de faire le moins de bruit possible. Un duo comique, ces deux-là ! Tu jurerais qu'elles y travaillent !
Ta main libre prend appui sur l'épaule du gardien pour espérer garder l'équilibre, mais tu n'as pas tant ri depuis bien longtemps. Ne serait-ce que penser à l'expression de Reika est un peu trop pour toi. Tu crains un instant d'avoir une crampe.
« Oh, Ryu, as-tu vu la tête qu'elle a fait ? demandes-tu, J'ignore si je m'en remettrai ! »
Mais alors que tu regagnes ton souffle, ta notion de courtoisie refait surface. 'Ryu', vraiment ? Pour votre pantomime, c'était approprié, mais maintenant ? Brusquement remise, tu te redresse d'un mouvement saccadé, reculant d'un pas. Ta main quitte son épaule. Fixés sur la poussière, tes yeux sombres n'osent soudainement plus croiser les siens.
« Je-je.. navrée, Ryugetsu ! J'oublie mes manières. » et dire que tu critiquais celles de tes soeurs
son expression se durcit tu crains de t'être avancée
Elle quitte tes yeux pour observer le monstre volant, t'incitant inconsciemment à faire de même. Son énergie te semble plus.. agressive qu'autre-chose. En quelques sortes. Si la Presque-voix ne fait allusion à aucun danger, c'est ton habitude des combats qui parlent. Certains sont avides d'en découvre pour prouver qu'ils sont forts. Qu'ils sont compétents. C'est l'impression que te laisse cette créature.
rien de.. mauvais, à proprement parler simplement plus difficile à canaliser
Tu n'es pas entièrement surprise qu'elle te réponde par la négative, hochant sobrement la tête pour signifier que tu l'as entendue. C'était à prévoir. Hécate passe d'une jambe sur l'autre, un mouvement qui t'est assez familier pour que ton expression se fasse douce. Indulgente. Ce n'est pas grave, as tu envie d'assurer, ce n'est certainement pas de sa faute ! Elle semble avoir eu une vie difficile. Plus que la tienne. Loin de toi l'idée de la blâmer ! Tu te fais violence pour garder tes mains où elles sont, ignorant ton envie de lui tapoter l'épaule. De la réconforter, en quelques sortes. Sans doute serait-ce malvenu.
Hécate sait ce qu'est un entraînement, t'assure-t-elle. Elle dit même qu'elle s'interposera si les choses tournent mal. L'idée te tire une grimace inquiète: n'est-ce pas dangereux pour elle de se placer entre deux monstres ?
Aussi petits soient-ils, les conséquences pourraient être désastreuses. Certes, tu n'hésiterais pas à le faire toi-même, mais.. ce n'est pas la même chose ! Sa force a beau ne pas faire doute, Hécate te semble frêle. Sa musculature t'apparaît sèche et nerveuse, nul doute le résultat de trop peu de nourriture et personne d'autre sur qui compter. Rien à voir avec les combattants de ton village. De surcroît, c'est ton invitée ! Quelle hôtesse irresponsable serais-tu, si tu la laissais faire ?
« Oh ce.. ne sera pas nécessaire. Je m'en voudrais que sois davantage blessée en intervenant. » bredouilles-tu, cherchant son regard
Pourtant, tu as bien conscience que refuser sans proposer de solution de rechange n'arrangera rien. Pas avec la façon dont son monstre s'ébouriffe, l'air vexé. Yugen te lance un regard plein de questions. Tu frissonnes. La voix de la vagabonde ramène ton attention sur elle.
« A une dernière condition. réponds-tu, ton sourire hésitant, Ma Galekid arrivera bientôt. Laisse-lui une chance d'intervenir si besoin est: elle courra moins de risques que toi. »
Sa peau est faite de métal, après tout. Ni Yugen, ni a chauve-souris ne pourront beaucoup la faire souffrir, en théorie. De plus, tu ne doutes pas qu'elle se fera un plaisir de rendre service.
Puis, sans attendre la réponse d'Hécate, tu indiques à ton Embrylex de s'avancer. Il prend place de ton côté du terrain. Dans l'absolu, il faudrait à ton invitée une stratégie, pour affronter Zenjiro. (ou même Yugen, honnêtement) Mais autant que tu souhaites rendre le combat aussi équitable que possible, faire le travail à sa place serait une insulte à son intelligence. Alors tu ne le mentionnes pas. Tu espères simplement qu'affronter un adversaire considérable plus lourd et, par conséquent, plus lent que lui donnera à sa chauve-souris quelques réflexes. Ou lui permettra au moins de se trouver un style de combat en solo plutôt qu'en groupe.
« Yugen est bien différent des monstres du Général, mais j'espère qu'il te sera utile. » lances-tu à Hécate, le regard pétillant
Ta bête se met en alerte alors que tu te retires. Des fourrés émerge une silhouette grise. Saya. Elle vient s'appuyer contre ton mollet, gagnant un bref sourire avant que ton attention ne revienne au terrain.
« A toi l'honneur, Hécate. » c'est la moindre des politesses, supposes-tu
Lorenzo Canegli; Monarque de Scémèdele monstre ne fuit pas ce serait bien trop simple
Mi-dépité mi-impressionné par son cran, le souverain ne baisse pas son arme pour autant. Sa hanche est un peu douloureuse alors qu'il se tient ramassé, mais il préfère ne pas se redresser. Pas alors qu'il est incertain de son équilibre. Pas alors que la bête avance sur lui, toute en griffes, en pinces et en furie. S'il chute dans la précipitation. S'il baisse son arme, s'il commet une erreur..
par chance, rien ne l'y oblige de Gardefier semble remis
D'une dangereuse agilité, il plonge sur la bête alors qu'elle lui tourne le dos, son unique oeil toujours fixé sur l'arme de Lorenzo. (quelle erreur) Il se redresse alors qu'elle chute. S'époussète tandis que de Gardefier la maintient au sol de tout son poids. Elle se débat à ses pieds. Ses mugissements emplissent l'air, mais la terre ne tremble plus. L'insecte est bien moins impressionnant, maintenant qu'il agonise sur l'herbe du jardin, pense distraitement le Monarque. Bien moins brave, maintenant qu'il ruine le paysage. Lorenzo recule d'un mouvement lent et délibéré, arme toujours à la main.
- Quel dommage, souffle-t-il, les fleurs venaient de s'ouvrir..
Maintenant, le sang de cette affreuse bête vient noyer celles qui ne sont pas déchiquetées. Une véritable tragédie. Il s'imagine que les jardiniers s'en occuperont bien vite, cela dit. Ils n'auront pas le choix. Lorsqu'enfin leur adversaire s'immobilise, le Souverain range son arme. (il y avait certes un Démolosse entre lui et le Scarabrute, mais on n'est jamais trop prudent) Alors que son noble protecteur surveille le jardin et que le monstre se vide d'écarlate, Lorenzo évalue l'état de sa tunique.
le coude n'est pas déchiré mais il distingue une tâche ça lui tire une légère grimace
Il en détache bien vite ses yeux, cela dit, lorsque de Gardefier retourne son attention sur lui. Les grognements ont pris fin. Une évidente inquiétude les remplace avant qu'il ne s'incline. S'enquière de son état. Un sourire presque insouciant apparait alors sur le visage du Monarque.
- Non, je vous en remercie. dit-il en détaillant de Gardefier
Lui, en revanche, n'est pas uniquement poussiéreux et essoufflé. Plusieurs tâches de sang attirent l'oeil du Monarque. Le rouge est une belle couleur, mais en l'occurence, elle ne semble pas à sa place. Il faudra absolument y remédier. Lorsqu'il est question de l'escorter jusqu'au Palais, Lorenzo acquiesce, se mettant en marche.
- Hâtons nous, je vais devoir me changer. il reprend après un temps, coulant un regard vers son protecteur, Et vous aussi. Sans parler de cette vilaine blessure, pourvu qu'elle ne laisse pas de marque.. ajoute-t-il, désignant la joue du noble
Sur un tel visage, ce serait bien dommage. Certes, ses sourcils tendent à attirer davantage l'attention, mais il part du principe qu'il faut toujours éviter une cicatrice si possible. Approchant de la bordure des jardins, où le personnel commence à s'activer, Lorenzo s'interrompt un instant. D'un geste de main, il interpelle le premier venu. Hors de question que ses jardins restent dans un tel état ! Il ordonne de s'occuper de l'affreuse bête effondrée près des narcisses au plus vite, une note de dédain dans la voix. Une telle abomination n'aurait jamais dû entrer. Ses yeux verts passent d'un visage à l'autre, étonnamment acérés, avant qu'il ne sourie.
- Trouvez par où elle est entrée. Il serait déplorable qu'une autre de ces horreurs vous attaque en plein travail..
Et ça le serait, non ? Il n'attend pas l'assentiment des jardiniers, continuant sa route vers l'ombre que jette le palais. Si la matinée était fraîche, l'astre doré a bien grimpé pendant leur affrontement. Ils ont gagné quelques degrés.
- Votre molosse et vous étiez très coordonnés, De Gardefier, l'entraînez vous depuis longtemps ? demande-t-il sur le ton de la conversation :copyright: 2981 12289 0
Bref résumé:
Avec Rex et Pluton au sol, Lorenzo et le Scarabrute se toisent un moment. Lorenzo esquive une charge et éborgne la bête d'une réplique. Il chute lorsque le Scarabrute utilise Piétisol. Blessé surtout dans son ego (et sa tenue), le Monarque pointe maintenant son épée sur le monstre depuis le sol.
Byakuren solo:
un silence très ancien
ft. solo
un barrissement s'élève tu agrippes ton tantō
Le Phanpy qui émerge des broussailles ne te semble pas très amical et un murmure d'avertissement émane de la Presque-Voix. A peine un bruissement, mais dans ton esprit, il résonne très clairement. Lorsque la bête barrit à nouveau, plus fort cette fois-ci, tu te lèves d'un bond. Les fantômes étaient plus cordiaux ! Plissant les yeux, lèvres étirées en une ligne sévère, tu étudies ton adversaire du regard.
sa peau n'est pas rocheuse s'il le faut, tu pourras l'ouvrir
Mais alors que tu adoptes une posture ramassée, fixant sur l'éléphanteau un regard calculateur, un autre cri déchire le silence. Un cri déjà plus familier. Déboulant en catastrophe au milieu de la scène, un éclair rose s'interpose entre vous deux. Dans un bruit de fouet, son corps serpentin vient claquer le visage du monstre te faisant face, l'envoyant rouler contre ce qui devait être un mur.
Udon t'a trouvée Kotori à sa suite
Si l'oiselle avance d'un vol encore hésitant, ton dragon ne partage en rien sa réserve. Il rugit d'un air aussi menaçant que sa petite taille le lui permet, fixant son regard sur la Phanpy. Elle se relève dans un bruit rageur, piétinant le sol et soulevant un nuage de poussière. L'écho fait courir un frisson dans ton dos. (du coin de l'oeil, tu fois un lézard aux yeux jaunes fuir) Tu ne ranges pas ton arme. Théoriquement, l'éléphanteau ne pourra pas t'atteindre, maintenant que l'un de tes monstres aptes au combat t'a rejointe; mais autant ne pas prendre de risques. Tu n'aimes pas te retrouver désarmée, Byakuren.
Alors que Kotori se pose sur ton épaule droite, un éclair fuse dans l'air. Tu papillonnes des yeux, éblouie. Ton oiseau lâche un cri d'alarme. Reculant par réflexe, épaules tendues, tu jettes un regard sur ce qui est devenu un champ de bataille dès que les points noirs quittent ton champ de vision. En face d'Udon, la Phanpy ne semble rien avoir senti passer. Elle secoue la tête avant de se précipiter à sa rencontre, martelant le sol de ses larges pattes.
cage-éclair ne fonctionne pas sur elle ton Minidraco a encore tant à apprendre
« Attention ! » préviens-tu, inquiète de ne pas le voir réagir
Quitte à ne pas chasser, autant profiter de leur compagnie. Ca t'est interdit au village, mais ici, personne ne vous verra. Passées quelques minutes sans réponse, tu as répété ton sifflement. Dans l'atmosphère calme des ruines, l'entendre déchirer le silence est presque douloureux. Peut-être est-ce pour cela que non-loin, les fourrés bougent. As-tu dérangé les habitants des ruines ?
tu l'as surprise, il semblerait tu te demandes si elle a peur
Ses yeux fauves t'étudient avec une intensité de bête sauvage. A côté du sien le regard de chacun de ses monstres semble presque docile. Inoffensif. Face à un tel accueil, certains trembleraient. Tu gardes pourtant ton calme, sourire posé et couteaux bien cachés. (contrairement au sien) La provoquer n'est pas ton intention. Alors tandis qu'elle décide probablement si oui ou non il est temps de montrer les crocs, tu la détailles.
ses iris d'or éclairés par les flammes ses cheveux couleur aile de Cornèbre la suie couvrant la moitié haute de son visage
Pas de la région, devines-tu rapidement. Elle pourrait être de n'importe-où, à vrai dire, à en juger par ce que tu peux voir, mais tu as la distincte certitude qu'elle n'est pas de Kii. Lorsqu'elle parle, tu penses à Scémède. Même région que se noble cabot qui t'a alpagué il y a peu, te rappelles-tu distraitement. Est-ce une tradition scémèdaise que de se perdre à Nimus ? Amusante théorie. Mais les rites de passage sont généralement réservés aux plus jeunes. Tes deux rencontres ayant clairement atteint l'âge adulte (quoique celle-ci semble un peu chétive), t balayés la possibilité aussi vite qu'elle a fait surface.
(puis elle t'a parlé, Yōkai) (il est poli de répondre)
« Hécate, répètes-tu, ta diction sans accrocs, un plaisir. » tu inclines la tête comme le font les kiios
(comme le faisaient les tiens) (une vieille habitude)
Curieusement civil pour une telle rencontre dans ces bois sauvages, au milieu de la nuit, mais tu supposes que ça ne fera pas de mal. Sa voix est rauque, as-tu remarqué. A cause de la fumée ou simplement d'un manque d'usage, tu ne saurais deviner. (tu as bien d'autres raisons en tête, mais chacune sonne plus déplaisante que la précédente) Te montrer courtois ne sera certainement pas de trop.
« Les kiiois m'appellent l'Apothicaire, j'imagine que vous pourrez faire de même. » ajoutes-tu avec un haussement d'épaules, tes yeux clairs glissant sur les flammes
Tu omets de mentionner qu'on t'appelle aussi autrement. Qu'on murmure sur un homme-Zoroark vivant dans la montage et préparant de miraculeuses potions. Qu'on frissonne à la mention d'un démon tout en crocs et en griffes, donnant pour seul avertissement les marques rouges sur son visage. Que d'après ce qu'on raconte, tu es la divinité du temple, revenue l'habiter malgré l'abandon de tes fidèles. Non, aucune de toutes ces rumeurs ne passe tes lèvres. Les ouï-dire sont divertissants, mais pas vraiment le sujet.
certains te croient monstre certains te croient sorcier certains te croient kami
tu laisseras Hécate se faire sa propre opinion
« Quant à vous aider.. vos doutes sont bien naturels, il fait si sombre.. admets-tu, Mais les lieux me sont familiers, pour la recherche de plantes. Je n'aurais aucun mal à vous guider hors de ces bois. »
il n'a pas l'air content tu t'efforces de rire en silence
A tes côtés, Taryn fulmine. Non seulement tu es d'une imprudence presque suicidaire, mais tu as de surcroit assez de culot pour rire de tes bienfaiteurs ! Comment as-tu survécu aussi longtemps tout seul, Céleste ? Serais-tu secrètement choisi d'Arceus ? Pire: ferais-tu usage de sorcellerie ? Si elle ne compte pas t'envoyer au bûcher, Taryn est néanmoins pleine de soupçons.
Sur le pavé, Virgile s'indigne. Nullement tranquillisé par tes remerciements, l'homme t'invective avec une véhémence dont tu ne le pensais pas capable. Tes yeux clairs papillonnent, d'abord surpris. Puis fascinés. Une fois de plus, il a du répondant.. mais pas de la manière à laquelle tu t'attendais. Il te connait à peine. (il n'a même pas vu ton visage) S'inquiète-t-il vraiment du sort d'un inconnu masqué qui s'est ri de lui d'entrée de jeu ? Quelle bonté d'âme ! Tu aurais presque des remords !
presque
Parce que dans le coin de ton ciel, un tonnerre moqueur gronde: qui s'inquièterait de toi, Céleste ? Il doit simplement avoir peur du sang. Il ne veut pas voir de cadavre, parce que c'est répugnant. Que ça soit ton cadavre n'a aucun impact. Qui s'inquiète du bien être des autres, de toutes façons ? Ne sois pas idiot.
alors tu forces un rire quelque-chose d'un peu sec (quelque-chose d'un peu vide)
Son assurance le quitte bien vite, et tu te demandes si c'est de ta faute, ou si son esprit l'a rattrapé. L'air bien moins résolu, il parcoure les environs du regard. Bafouille quelque-chose qui ne te parvient qu'à grand-peine. Tu te penches un peu pour écouter. (et il se pourrait que tu glisses) Aucun appui, dit-il. Ainsi donc.. il aimerait réellement que tu descendes ? Plusieurs sirènes s'allument dans ton esprit: pourquoi ? Se venger des sursauts que tu lui as causés ? Te ramener vers ton poursuivant qui, supposément, aurait de bonnes raisons de t'en vouloir ?
Rien de tout ceci ne t'inspire. Pourtant.. pourtant, tu as bien dit qu'il fallait le remercier, Céleste. Tu jettes un regard vers Taryn, la sachant prête à te venir en aide. Avec ses pouvoirs, descendre serait aisé. Que risques-tu ? Virgile ne te semble pas agressif. Puis quand bien même il le serait, quand bien même il voudrait effectivement te ramener vers ce rustre.. il aurait du mal, avec un poignard dans le ventre.
alors tu te laisses glisser du toit Taryn ralentit ta chute
« C'est.. vraiment tout ce que vous vouliez ? » demandes-tu en touchant terre
Atterri en douceur, tu croises tes mains sur ta nuque, un peu sceptique. (tes manches retombent et les bandages sont rouges) D'ici, il voit peut-être tes yeux l'étudier, méfiants. On n'en demande jamais si peu. Mal à l'aise de te trouver entre un homme plus grand que toi et le mur, tu le contournes d'un mouvement souple. Mieux. Se défendre est plus simple quand on n'est pas acculé.
Pas que tu souhaites en arriver là. Mais l'adrénaline retombe progressivement, ramenant à toi la douleur de tes blessures. Aros t'a appris à ne plus baisser ta garde. Tu n'es pas une force de la nature, Céleste, alors tu dois être rusé. Et surtout, faire semblant du contraire.
tes épaules sont tendues ta voix, légère
« Non, parce que vous m'avez rendu un fier service, j'aimerais être certain ! » et ça fait sens, non ?
Criminel peut-être. Irrévérencieux, certainement. Mais ingrat ? Il faudrait veiller à ne pas propulser mémé dans les Ortides ! C'est en payant tes dettes que tu t'es fait une place ici, Céleste. Pas à des personnes aussi (supposément) respectables que Virgile, mais ce n'est qu'un détail..
@"Virgile Marcial" l'avatar est un piège, Cel a bien les yeux bleus & les cheveux blancs Cel parle en #9399b1
la nuit est tombée sur Aros Cousteau est de méchante humeur
Cousteau a déjà été plus sobre, aussi. Alors quand il se lève avec mauvaise humeur à cause d'un bruit qu'il a entendu, Cami et Kraken échangent des regards entendus. Consternés. Non, s'il n'entend du bruit, c'est clairement dans sa tête. Ce n'est pas dans cet état qu'il entendra quelqu'un approcher, surtout pas avec le bruit des vagues. Pourtant, dans l'obscurité, Cami voit quelque-chose. Ses yeux de Flagadoss ne sont pas très vifs.. mais elle est à peu près sûre.
alors elle avance dans cette direction Kraken reste auprès de leur dresseur
Apophis n'est pas un monstre bien agressif. Sans doute aurait-il passé son chemin en voyant que l'humain était défendu. Mais lorsqu'un jet d'eau vient détremper tout un côté de son drap, il change vite d'avis. Oh, ils veulent jouer à ça ? Lui n'a jamais attaqué à vue, même avant de rejoindre ton équipe, Céleste. De tous les Polichombr, il est sans doute l'un des moins cruels. Du genre à prendre les émotions qui le nourrissent puis s'en aller sans causer davantage de soucis. Mais puisqu'on l'a provoqué.. sa nature malicieuse de type spectre est ravie d'avoir une excuse pour remonter à la surface. Dans un sourire légèrement tordu, le monstre s'approche de son agresseur.
Cami la Flagadoss est à vrai dire surprise de voir une bête émerger des ombres ! Elle avait lancé un jet d'eau un peu au hasard, davantage pour calmer les nerfs de Cousteau que pour blesser qui que ce soit. Manque de bol, elle a fait mouche. Ce qui se rapproche est une bête volante. (et à demi-trempée) Un spectre, comprend-t-elle lentement. A peine pense-t-elle à réitérer son attaque que le monstre est sur elle.
ses yeux tricolores brillent ses griffes la lacèrent (ça a des griffes ??)
Epouvantée mais trop surprise pour crier, Cami titube vers l'arrière. De son opposant s'élève un rire sinistre, si bas que Kraken ne l'aura sans doute pas entendu, par dessus les vagues. La Flagadoss, en revanche, entend très bien. Une vague d'angoisse remonte en elle, la glaçant de la tête au bout des pattes et il lui semble que même le Kokiyas sur sa queue frissonne. Lorsqu'il resserre les mâchoires, Cami pense enfin à riposter. C'est maladroit, elle trébuche presque sur sa queue, mais un puissant jet d'eau lui échappe néanmoins. Sans doute cela n'affaiblira-t-il pas trop ce drap flottant aux yeux brillants, mais puisque ça ne semble pas lui avoir plu.. elle peut bien recommencer.
Seul ennui: elle l'a raté. Apophis ulule quelque-chose comme un ricanement moqueur, virevoltant avec aisance hors de portée du jet d'eau. Comment se fait-il qu'elle vise mieux en tirant au hasard ? L'a-t-il surprise à ce point ? Qu'importe, à vrai dire, car le Polichombr ne compte pas lui laisser le temps de réagir. Alors que son adversaire cligne de ses yeux vides, se demandant sans doute où est passé le spectre, ce dernier commence à rassembler son énergie.
la sphère de ténèbres grandit et Cami ne le voit toujours pas
Lorsque le coup l'atteint, elle semble enfin retrouver sa voix. Un geignement de douleur un peu misérable mais assez aigu pour atteindre les oreilles de Kraken. L'Aquali se détourne de leur dresseur. Ecoute attentivement, tâchant de séparer le bruit des vagues du reste. Il est un peu tard pour ça, se dit Apophis en portant un regard presque désolé sur la Flagadoss. Que ce soit son type psy ou simplement la peur, elle a déjà perdu connaissance. Quelle piètre protectrice.
Heureusement que tes monstres ne sont pas comme ça, Céleste. Heureusement que Cyclamen est plus brave qu'un Némélios, Taryn étonnamment protectrice, et Apophis vaillant malgré sa petite taille. Le spectre ne saurait quoi penser de Hu Li tant son arrivée dans votre groupe est récente, mais elle semble dotée d'un esprit assez combattif. (davantage, en tout cas, que celui du monstre qu'il vient de terrasser) Ses yeux glissent vers l'adversaire restant. C'est une chance de n'avoir pas eu à combattre les deux de front, car celui-ci semble déjà avoir plus d'aplomb.
plus de.. facilités, aussi son regard est vif ses pattes agiles
rien à voir avec la Flagadoss
Lorsqu'il attaque, ce n'est pas au hasard. Sans doute plus habitué à sa compagne aux affrontements, l'Aquali commence par une attaque de zone. Des météores dorées se forment autour du monstre. Avec un large mouvement de queue, il les projette en direction d'Apophis qui n'a pas réellement le temps de bouger. Sa nature de spectre l'empêche d'être blessé, mais tandis que les projectiles sifflent à côté de son drap, il réalise que ce n'était peut-être pas l'objectif principal. (et que curieusement, l'esthétique non plus) Leur lueur dorée l'éclaire, révélant sa position au monstre marin.
Apophis écarquille les yeux. L'Aquali court vers lui, tout en mouvements souples, montrant déjà les crocs. Sa vitesse sur terre est surprenante, pour une bête visiblement habituée des flots. Pris de court, le spectre ne s'écarte pas. Ne parvient qu'à ériger à la va-vite une barrière de flammes entre son agresseur et lui. Des feux-follets nimbant les environs d'une lueur bleutée. Fragile barrière, contre ce qu'il suppose être un type eau, mais ça fait diversion un instant. Juste assez longtemps. Il recule vivement, hors de sa portée.
Depuis le sol, Kraken gronde son mécontentement, regardant la poupée flotter loin de ses crocs. Les flammes l'ont surpris. C'est par réflexe plus que par peur qu'il a ralenti. Le monstre n'est certes pas insensible aux brûlures, mais les éteindre d'un jet d'eau aurait été l'affaire d'une demi-seconde ! Alors, il aurait pu déchirer le drap de ce maudit spectre. Lui apprendre ce qu'il en coûte de blesser Cami.
mais trop tard pour ça la Polichombr est déjà haut
Si dans son dos, il entend Cousteau vociférer, l'Aquali n'y prête aucune attention pour l'instant. Son dresseur est en sécurité. Il n'est même pas allé maudire le sort trop près de la mer. La seule menace, pour l'instant, c'est cette détestable créature aux yeux trop brillants. Créature qui lui sourit, pleine de l'insolence caractéristique des spectres. Rien d'amical.
Kraken se ramasse puis attaque à nouveau
Au lieu des étoiles d'or, c'est un rayon aux couleurs irisées qui éclaire cette fois la nuit, éblouissant Apophis alors que la lumière le consume. Il ulule de confusion. Tourbillonne maladroitement dans l'air nocturne, essayant tant bien que mal de ne pas se laisser désorienter. Pendant quelques terrifiantes secondes, il ne différencie pas le haut du bad. Il perd de l'altitude. Juste assez pour Kraken. Venant à sa rencontre d'un bond agile, la bête le saisit entre ses crocs pour le plaquer durement au sol, arrachant au spectre une exclamation de douleur. La panique menace de l'agripper. Il se débat tant qu'il peut, mais l'Aquali utilise à présent ses pattes pour maintenir le reste de son corps au sol. Si le drap est plus solide qu'il ne s'y attendait, Kraken n'a pas abandonné l'idée de le réduire en charpie.
Ca, Apophis s'en rend bien compte. Pour une bête se nourrissant d'émotions négatives, c'est même très évident. Des images effroyables lui traversent l'esprit. Des visions de tissu déchiré à grands coups de dents. De l'Aquali, s'acharnant sur ce qu'il en restera. De Cyclamen, Taryn et toi découvrant le carnage sans doute une ou deux nuits plus tard, après vous être fait un sang d'encre en ne le voyant pas revenir. Ton visage en particulier le rend triste. Coupable, aussi. Dire qu'il te réprimande pour ton imprudence, Céleste.
le Polichombr revient vite au présent hors de question de finir comme ça
Une douleur terrifiante se fait ressentir lorsque l'Aquali commence à tirer. C'est le moment de réfléchir. Vite. Apophis tente de penser à ce que tu lui conseillerais mais s'arrête bien vite: tu aurait déjà attaqué l'Aquali, Céleste. Tu n'aurais pas laissé ton monstre dans un tel danger un instant de plus. Ca le fait presque sourire. Alors, malgré les pattes le plaquant au sol, il porte une attaque au museau de la bête.
Kraken sursaute lorsque des griffes acérées viennent lacérer son visage, l'obligeant à dé-serrer les mâchoires. Que fait encore cette abominable créature ? Depuis quand a-t-elle des.. mains ? Grondant et pestant, l'Aquali refuse de retirer ses pattes du spectre, mais l'attaque ne prend pas fin. Une nouvelle griffure vient lacérer son épaule. Sa collerette. Son flanc. Dans un rugissement de colère, Kraken finit par lever ses pattes pour tenter d'écarter les mains de la poupée. Pile ce qu'elle attendait. Enfin libéré du poids de son adversaire, Apophis s'envole de nouveau. Commence à rassembler des ombres. La même attaque que celle qui a fait tomber la Flagadoss: avec un peu de chance, ça le distraira suffisamment.
l'Aquali tente un rayon magique cette fois-ci, il l'esquive
Lorsque la balle d'ombres part, Kraken est plus vif que sa compagne. Esquivant d'un mouvement agile, il laisse l'attaque échouer dans l'herbe. Mais quand ses yeux remontent là où se tenait Apophis, le spectre a disparu. Dans son dos, Cousteau gronde des insultes avant de curieusement s'interrompre. L'Aquali a l'impression que son sang se glace. A-t-il échoué à protéger son dresseur. Il retourne vite sur ses pas, la peu au ventre, mais trouve le marin plutôt calme. A ses côtés flotte cette maudite poupée.
Kraken s'avance, montrant les crocs, prêt à mordre, mais un grincement atroce s'échappe alors de la bouche de son adversaire. Assez horrible pour qu'il aie envie de se couvrir les oreilles. Il le perd de vue un moment. Entend un rire presque enfantin. Puis plus rien.
le spectre est parti et son dresseur va bien perturbant mais.. tant mieux
@solo l'avatar est un piège, Cel a bien les yeux bleus & les cheveux blancs Cel parle en #9399b1
début du combat Cami utilise Vibraqua sur Apophis; touché Apophis utilise sabotage sur Cami; touché, très efficace Cami utilise vibraqua sur Apophis; raté Apophis utilise Ball'Ombre sur Cami; touché, très efficace Cami tombe k.o. Kraken utilise météores sur Apophis; sans effet (type spectre) Kraken fonce vers Apophis Apophis le distrait avec feu follet puis s'éloigne Kraken utilise onde boréale sur Apophis; touché, il chute Kraken utilise morsure sur Apophis; touché, très efficace Kraken plaque Apophis au sol avec ses pattes Apophis utilise Sabotage x4 sur Kraken; touché x4 Kraken relâche Apophis qui s'envole Kraken utilise onde boréale sur Apophis; raté Apophis utilise Ball'Ombre sur Kraken; raté Apophis utilise feu follet pour distraire Kraken puis s'enfuit fin du combat
son père est garde-chasse Sundance hausse un sourcil et donc ?
Il ne doute pas que sans lui (ou en tout cas sans Lavee), le cadenas de cet abri n'aurait pas fini explosé. C'est le moins qu'il puisse faire. Qui sait, ça évitera peut-être qu'on le regarde plus bizarrement que d'habitude, dans ce bled. Peut-être. Enfilant l'imperméable de Tyler, il se dit que placer ses espoirs trop haut ne serait pas sage. Qu'il ne devrait pas y penser, aussi. Alors il renvoie le train de pensée dans un coin, remet ses chaussures (humides) puis fait signe à son chat d'approcher. Chose aisée, à vrai dire: il ne le lâche pas d'une semelle.
Une fois la bête zippée, Sundance récupère son écharpe tandis que Tyler marche déjà vers la porte, largement trop peu vêtu pour la météo. Encore. (de son point de vue, en tout cas) Le fait-il exprès ? Jouer sur les nerfs des gens pour s'amuser n'a pourtant pas l'air d'être son genre..
« Tu me donnes froid. » marmonne-t-il en la passant à son cou
il ne la noue pas mais il l'y a mise (c'est déjà ça de gagné)
Dehors, l'air semble moins frais que précédemment. Moins lourd aussi, la menace ayant pris ses distances pour les laisser respirer. Tout reste si joli. Il fronce un peu le nez en sentant des gouttelettes consteller ses joues: pas hâte de perdre toute sensation dans ses mains une fois de plus, cela dit. S'il marche assez vite, peut-être sera-t-il épargné.. Mais avec un Lavee dans les bras, yeux pétillants à la vue d'insectes, la tâche ne sera pas aisée. Ses oreilles pivotent vers des bruits qu'il est seul à entendre. Ses pattes tressaillent occasionnellement, prêtes à battre l'air. Son sweater apparait maintenant à Sundance comme une bien mince protection. Pitié, qu'il ne sorte pas ses griffes.
« C'est lui qui me stresse, je t'avouerai. » raille Sundance en tapotant la tête du félin
La suite des informations, il les enregistre en silence, hochant occasionnellement la tête. Il grimace. Que son chat ne craigne pas trop la pluie est une chose. Le passer sous une douche ? Très différent. Peut-être qu'il essayera, par acquis de conscience, mais.. Ah, tant pis. Il risquerait bien plus que des coups de griffes pour la santé de cette boule de poils. Aussi frustrant cela soit-il à admettre.
Puis Tyler parle de se renseigner auprès des locaux et Sundance pense qu'il pourrait rire. Oui, non. Un son un peu sec lui échappe, pas vraiment amusé. Il montre les dents plus qu'il sourit, regard fixé sur le chemin(?) qu'ils empruntent, préférant ne pas diriger son sursaut d'amertume vers l'adolescent. Il pourrait. Il n'a jamais eu bien peur de demander des informations aux gens, donc il pourrait. Mais si c'est pour qu'on lui pose tout un tas de questions indiscrètes en retour, il n'est pas certain de vouloir interagir. Se renfermer n'est pas son genre. Mais oh comme il fatigue de se contenir, de rester aussi courtois que son tempérament lui permet. Whitehaven lui fait un curieux effet, s'imagine-t-il avec une moue.
« Mmh j'aurais eu froid., théorise-t-il, J'aurais fini par retourner vers la voiture. Peut-être attendu que le pire passe avec le chauffage discutable de cette épave. Peut-être conduit sous l'orage. Rien de tragique, à mon avis » il hausse les épaules, pas très inquiet
puis au pire, il aurait eu un accident ça aurait pas été le premier
Une envie de sortir un 'don't baby me' refait surface, mais Sundance commence à se dire que c'est naturel chez Tyler. Ca ne l'amuse pas, mais il trouve le moyen de s'en amuser plutôt que de prendre offense. Plutôt pas mal. Il peut vivre avec ça.
« Et toi ? lance-t-il pour la forme, Tu serais resté prendre l'eau pour le fun ? Passer par l'abri ne semblait pas être sur ton programme non plus. »
parce que bon il était imprudent, comme toujours mais qu'on aille pas lui dire qu'il était le seul
Sundance grimace à ce développent, tâchant d'ignorer les regards curieux. Ou amusés. Oui, il est un clown d'exception, inutile de le lui faire remarquer ! Regagnant son équilibre avec une pointe d'indignation, il laisse passer des secondes. Hésite à lui tapoter l'épaule. Ne remarque pas que dans sa surprise, le sac lui a échappé des mains. (Lavee remarque, en revanche) Son visage s'éclaire lorsque vient une réponse: il est entier. Même pas agacé.
(sa tête l'en remercie en silence) (elle bourdonne assez toute seule, le matin)
« Ah, vous en faites pas, il est juste.. tôt ? d'après ses standards, en tout cas, C'est ce chat qui me donne le vertige. » plaisante-t-il, baissant les yeux sur l'animal
Qui a déjà disparu, museau et oreilles dans le sac de courses ! Sans doute est-il occupé à détacher le papier d'un des poissons. Un 'brigand !' accusateur échappe à Sundance alors qu'il s'accroupit pour écarter le chat de ce qui l'intéresse. Miaulements ou pas. Oui, il a deux poissons et il ne va clairement pas manger les deux de suite. Non, ça ne veut certainement pas dire qu'il peut se servir ! Sundance a besoin des deux poissons.
un pour les erreurs un qui.. sera déjà mieux ? (il espère n'en rater aucun, mais bon)
Il se redresse sans perdre un moment, soulagé de constater que son chat n'a pas eu le temps de faire trop de dégâts. L'ennui est qu'il a trouvé un nouveau jeu. Une nouvelle victime. L'odeur d'une autre bestiole s'attache à lui, attisant la curiosité de Lavee. Il quémande à présent son attention, s'appuyant contre ses jambes comme s'il voulait le faire tomber et sans doute très prêt à grimper sur son épaule. C'est plus haut que Sundance, certes, mais ça se joue ! Les défis ne font que pimenter sa vie !
« Il préfère toujours les inconnus à moi, on dirait. Peut-être qu'il se calmerait si j'avais votre nom. » fait-il, amusé
puis dépité ça sonnait idiot
Maintenant, il est certain qu'une ou deux heures de sommeil en plus lui feraient le plus grand bien. (ou toute la journée. Sundance ne dit pas non à toute la journée) S'il recule distinctement, son désarroi est moins visible. Un bref froncement de sourcils. Puis sa tête n'est pas au top. (elle tourne un peu) La question des vertiges lui revient, un peu plus sérieuse. Il a tendance à sauter le petit déjeuner en plus du dîner, mais ça ne lui cause généralement pas ce genre de problèmes. Pas.. trop ? Qu'importe.
« Sundance, pour ma part, promis je tente pas toujours de marcher sur les gens. » tente-t-il de rattraper
Epoussetant davantage son écharpe tandis que la neige commence sournoisement à fondre, Sundance retient un premier frisson. Le suivant lui échappe, vite couvert par un rire. Surpris mais enchanté. L'humour n'est donc pas aussi mort que sa 4G, dans ce bled ! Un plaisir.
« Même à un tel niveau, on a jamais fini d'apprendre ! » assure-t-il, une main sur le coeur, plein de fausse arrogance
Pas longtemps, cela dit. Interrompu par un éternuement (qu'il étouffe dans le dos de sa main), il n'est pas autorisé à oublier le désastre. Ses yeux descendent. Neige sur neige, difficile de distinguer, mais dans son coeur il sait très bien où se trouvent les vestiges du désastre. Il grimace. En revient à son interlocuteur qui, honnêtement, ne devrait pas être aussi grand. (sa nuque ne le remercie pas) Neige sur neige, lui aussi. Il se demande s'il aura des cheveux comme ça, à son âge.
(il se demande s'il aura son âge) (ça serait peut-être début)
« Je voulais faire bonhomme de neige. Méthode révolutionnaire: commencer par la tête ! répond-t-il avec enthousiasme, Inconvénient: j'ai pas trouvé de corps stable. » admet-il, tout de suite moins lumineux
Du bout du pied, Sundance désigne la neige éparpillée. Plus du tout une tête. A sa décharge, les constructions en matériau friable ne sont pas son domaine ! Une fois capable de travailler, il a toujours fait un peu plus.. à distance. Un peu plus contrôlable. Les lignes de codes sont les plus dociles des agneaux, comparées à des contraintes matérielles variables à déterminer au feeling. A ce propos, déplacer de la vaisselle à longueur de journée n'est pas idéal, pour lui.
serveur n'est pas son premier job 'physique' mais ce n'est certainement pas son favori
Revenant à l'inconnu, son regard s'éclaire. Sundance se mordille distraitement la lèvre, l'air de réfléchir quelques instants. L'homme a l'air revenu d'une randonnée. Ou une marche, au moins. De surcroît, il fait peut-être nuit en permanence, mais ce n'est plus une heure à revenir qu'à partir dans les bois.
« Vos cheveux font très 'maitre de la neige', elle coopèrera peut-être mieux avec vous. évalue-t-il, l'air très sérieux, Une technique ancestrale à m'enseigner ? » fait Sundance, penchant légèrement la tête
cette nuit est un échec Morphée, le pire des traîtres
Repoussant sa couette aussi brusquement que si elle lui avait mis ses mains froides dans le cou, Sundance grogne avec mauvaise humeur. Il s'est couché tôt ! Ni café au pire timing, ni jeux vidéos pour le faire oublier ce qu'est le sommeil, il a tout fait bien. Ce n'est pas pour laisser le champ libre aux ombres les plus irrationnelles qu'il a éteint cette maudite lampe de chevet.
« Bordel. » peste-t-il dans sa langue natale, attirant l'attention de son chat
Lavee miaule depuis une pile de vêtements dans un coin de la chambre, oreilles triangulaires pointées vers Sundance. Ses grands yeux voient comme il a l'air maussade. Raison pour laquelle il trottine à sa rencontre comme si c'était la plus belle nuit de sa vie, le fond musical guilleret presque audible dans ses pas. Sale bête. Pourtant, il ne lui réserve pas le même sort que la bête. Sundance le laisse donner quelques coups de tête affectueux au dos de sa main, un ronronnement dans la gorge.
Se lever sans trébucher sur la bête est une autre paire de manche, mais il parvient à atteindre ses vêtement sans encombres. Ses mains tremblent. Bien sûr. Les ignorant superbement, il enfile de quoi résister au monde extérieur. Plusieurs couches, donc. Une avec une capuche, parce que c'est obligatoire.
puis ses chaussures une écharpe des gants
« Surtout, fais-toi prier. » marmonne-t-il dans l'entrée
Bien sûr, il miaule. Parfois, Sundance se demande pourquoi il essaye. Fort heureusement, il ne lui faut que peu de temps pour se retrouver dans la rue en bas de son immeuble, félin à ses côtés et cigarette aux lèvres. L'air est piquant. Ce ne semble pas lui donner envie de rentrer.
pas avec ce qui l'attend chez lui à savoir, l'insomnie
Alors accompagné de son ombre bondissante, il arpente la ville en se disant que l'heure ne change pas grand-chose. Les rues sont plus vides, mais il fait toujours noir. A se demander si le temps existe. Shootant dans des tas de neige, dépendant des cendres dans son sillage, Sundance attend d'être fatigué. Déjà, la nicotine calme un peu ses nerfs. Il exhale distraitement du poison. Surveille alternativement son chat, le ciel et les alentours.
il parait que c'est la saison des aurores qui sait, elles viendront peut-être le voir
C'est bien plus que ce que Lunettes serait parvenu à formuler, en tout cas. Toujours plus intéressé par le sol que les environs, il ne voit pas qui est ce Milkshake. Ne voit pas expression du.. 'chef'. Mais son rire est désagréable. Suffisant. Il grimace, passant une main sur sa nuque. Sa nausée ne va pas mieux.
puis le chef assène le coup alors Lunettes émet un rire sec vide et sans joie, parce que bien sûr
Il se surprend lui même à vrai dire, mais ses lèvres s'étirent brièvement en un sourire cruel. Oh, personne ne les aime. Excellent. Si c'est pour lui dire des choses qu'il sait déjà, ce chef usurpe clairement son titre. Personne ne doit l'aimer non plus, s'il est aussi inutile. Aussi incompétent. Il est là, non ? Avec eux.
Puis il explique son raisonnement et Lunettes écoute à moitié. Parce qu'il parle trop. Parce qu'il noie ce qui est utile dans ce qui ne l'est pas, et Lunettes réalise maintenant qu'il n'est pas des plus vifs. Difficile de savoir s'il lui manque un truc ou s'il a toujours été comme ça, mais les faits sont là. C'est trop à la fois. Il lui faut quelques temps pour procéder. Séparer le superflu de l'essentiel. Il comprend qu'on l'a vendu, d'une manière ou d'une autre. Qu'il est une marchandise. (d'où l'étiquetage, sur son bras) Que la fleur avait bien raison.
il ne hoche pas la tête expression neutre indifférente
Il comprend que selon le 'chef', ils sont des héros. Mensonges. Ils sont des objets. Lunettes n'est pas le plus vif, mais ça, il le comprend très bien. Expliquer son raisonnement est au dessus de ses forces, parce qu'il n'a pas eu le temps de beaucoup raisonner, mais il le sait. C'est évident.
Puis il est question de dirigeants et Lunettes ne suit pas vraiment, mais c'est le bruit qui le fait lever les yeux. Il y a.. plus de monde ? Les gens derrière la vitre étaient déjà trop pour lui. Il voit l'écran holographique. Voit son visage endormi. Celui des autres. Son pouls s'accélère. On applaudit, de l'autre côté de l'écran, et il comprend qu'on les voit. Pire: qu'on les regarde. Son souffle commence à s'emballer. Les mots du noeud papillon sont à présent un magma confus tandis qu'il a l'impression que son coeur cherche à lui briser les côtes. Qu'on appuie sur ses poumons. Son expression se décompose au fur et à mesure qu'il réalise et il croit que ses yeux le piquent.
il croit qu'il va pleurer il aimerait disparaitre
On l'a vendu à un cinglé qui se prend pour un scientifique et maintenant tout un tas de monde le voit. Tout un tas de monde le regarde. Ca fait beaucoup trop. D'un mouvement instable, il se débarrasse de ses lunettes, les déposant quelque-part sur le lit. Il les entend peut-être, mais moins il en voit, mieux il se porte. Son souffle est toujours un problème mais s'il est assez discret, s'il est assez silencieux, personne ne remarquera. Personne ne fera attention à lui. Personne d'autre n'ira chercher les fissures et les horreurs, toutes les preuves d'à quel point il est coupable.
lunettes remonte ses genoux contre sa poitrine passe ses bras autour et y appuie son front s'il ferme les yeux, s'il respire lentement ça finira par passer
(quelqu'un parle, de leur côté de la vitre. une voix qu'il n'a pas encore entendue. une jolie voix. très calme. il soupire, un peu apaisé malgré lui, mais pas assez pour se déplier. pas assez pour essayer de revenir. surtout qu'il ne comprend pas tout, mais des questions sont posées. importantes. si les réponses sont pires, il préfère rester comme ça.)
lunettes; exam physique:
cette salle n'inspire pas Lunettes (ok, aucune des salles ne l'inspire)
Mais inspiré ou pas, il a déjà compris que ce n'était pas à lui de décider. Alors, résigné, il s'avance en entendant cette voix désincarnée. Une voix très fade. (peut-être plus fade que lui) Oublierait-on de le convoquer à ces examens qui lui donnent envie de disparaitre, s'il parvenait à se rendre aussi insipide ? Aussi oubliable ? Visage neutre, yeux dans le vide, il entre dans la salle.
donc cette voix a un corps Lunettes évite son regard
Il observe la salle à la place, écoutant d'une oreille ce qu'il est en train de lui dire. De l'exercice physique. Il n'est pas à fond. (il n'est jamais à fond) Hochant la tête pour signifier son obéissance (à défaut d'approuver), il va néanmoins se placer sur la croix.
on dirait une carte au trésor mais avec un vilain piège il n'a rien de précieux
Insensible aux encouragements enthousiastes, il s'efforce néanmoins de suivre les mouvements indiqués à l'écran. Ca le fatigue déjà. Mais quand n'est-il pas fatigué ? Lunettes, tout en effectuant l'échauffement avec une touche de robotisme, se dit qu'il resterait au lit en permanence s'ils n'avaient pas ces maudits horaires. Ou quelque-part seul. En silence.
« Zut, pas de bouton B.. » marmonne-t-elle, grimaçant
Une habitude qu'avait Juliette, quand Pokémon était encore un jeu sur une console, était d'appuyer sur le bouton 'B' pendant les captures. Sans doute cela n'affectait-il pas le moins du monde les probabilités, mais c'était.. sécurisant. Désormais obligée de capturer les bêtes pour de vrai, elle se retrouve à se balancer d'une jambe sur l'autre, observant la sphère.
Sugar ne partage pas son appréhension, bien entendu. Si ce mouton ressort, il lui retapera dessus ! Aussi simple que ça ! Ce n'est tout de même pas une boule de coton avec un brin d'électricité statique qui va l'impressionner ! (pas lui) Sugar est plus courageux que ça, tout de même. Il le faut bien, pour accompagner une humaine comme Juliette.
« Oh. souffle-t-elle à l'entente du 'click' équivoque, Il.. hihi, on l'a eu, Sugar ! » finit-elle par s'exclamer, radieuse
Première capture, réussie du premier coup ? C'est qu'elle a de la chance ! Voire un don ! (clairement un don) Après tout, elle aurait très bien pu rater le Wattouat complètement, envoyant sa pokéball rouler dans la rivière ! Souriant jusqu'aux oreilles, Juliette remet le sac sur son dos, sautillant jusqu'à Sugar pour le soulever dans un mouvement de joie. Le Zigzaton sursaute. Ne tarde pas à japper, ravi de voir sa dresseuse d'aussi bonne humeur.
elle sautille un moment puis revient à la réalité
« Ah. Oui. Pokéball. » se rappelle-t-elle
Ce serait idiot de la laisse par terre après avoir réussi une si belle capture. Toujours souriante, la jeune femme repose donc son Zigzaton pour aller s'accroupir à la hauteur de la pokéball. Elle aurait aimé trouver un monstre volant avant tout (ça faciliterait les déplacements), mais Wattouat.. Wattouat sera très bien. Aucun doute.
son regard glisse vers Sugar pourvu qu'ils s'entendent
Installé dans l'un des fauteuils de la salle commune Cervirald, il avance sur son livre. ('juste un de plus', disait-il, 3 chapitres plus tôt) C'est une biographie. Concise mais dense, sans réelle stylisation de la part de l'auteur, elle raconte l'essentiel sans faire de ronds de jambe. Sans doute en aura-t-il fini dans la semaine. Surtout s'il maintient un tel rythme. Avalant sa dernière gorgée de thé, il s'autorise un air confus. Solomon ne pensait pas autant s'intéresser à la vie d'un sorcier mort, mais ce n'est pas une mauvaise surprise. Au contraire. Peut-être en lira-t-il davantage, une fois venu à bout du prochain ouvrage sur sa liste.
("révolte de l'incendie") (une fiction jeune adulte)
Passe une nouvelle demi-heure et son chapitre prend fin. Cette fois-ci, la salle lui semble presque déserte. Personne ne file vers son dortoir. Pas de conversations feutrées pour servir de bruits de fond. Juste quelques élèves visiblement penchés sur des devoirs urgents ou en retard. (comme il comprend) Il va ranger sa tasse. Sans doute peut-il tenter sa chance avec Morphée, maintenant. Pourtant.. son regard s'attarde sur la sortie.
Il doit faire frais, maintenant. Peut-être. Il ignore si on en arrive aux températures négatives, ayant préféré ne pas trop se décourager avec la météo, mais nul doute que l'air nocturne ne sera pas tiède.. Solomon hésite. Hausse les épaules. Rien ne l'obligera à rester longtemps.
Ayant enfilé sa cape aux couleurs des Cervirald, quitte la maison d'un pas tranquille. Le froid est.. supportable. Il prend le temps de jeter un oeil au ciel tout en se dirigeant vers le coin fumeur, mains dans les poches. A l'heure qu'il est, il doute d'avoir de la compagnie. Ce qui lui convient. Bien qu'il arrive aux élèves fumeurs de chacun se mettre quelque-part et s'ignorer mutuellement, se savoir seul n'est pas exactement la même chose.
il s'installe près d'un lampadaire sort de quoi s'intoxiquer
A peine la cigarette est-elle à ses lèvres, cela dit, qu'un uniforme Ursirre entre dans la lumière. Il inspire au lieu de soupirer. Souffle de la fumée bleue tandis qu'on le salue.
« Jelila, quelle surprise. » sourit-il
Et c'en est une, à vrai dire. Il ne s'attendait pas à la revoir de si tôt, ayant remarqué sa tendance à écourter leurs interactions autant que possible.
les portes s'ouvrent il recule un peu
Passées quelques minutes à regarder sortir des élèves, répondant aux coups d'oeil curieux par un sourire léger, Solomon s'approche de l'entrebâillement. Théoriquement, le prof est toujours là. Il frappe deux coups sur un battant de porte, annonçant sa présence.
« Bonjour ? » lance-t-il en espérant qu'on l'entende
Opla j'espère que c'est ok, hésite pas à me dire si en fait non Solomon parle en #3b55ac, si tu as besoin de répéter du texte o/
finn ft.Ilya:
Finn & Ilya
crumble heaven
les mains de Finnegan tremblent c'est plutôt inhabituel, observe-t-il
Ses mains tremblent mais ce n'est sans doute rien face au trac d'Ilya qu'il aperçoit à l'autre bout de la scène. Il le regarde ajuster ses manches. Laisse Melinoë remettre son propre col en place. C'est une jolie tenue que Bren lui a prêtée. Tout en violet sombre et broderies dorées, ses manches droites rallongées par des volants d'organza lavande pâle.
il est assorti à Ilya mais aux couleurs des spectres
La musique se lance. Une valse choisie par Ilya qui lui donne le sourire malgré lui. Il l'a tant entendue, la familiarité est rassurante. (assez pour oublier tous ces yeux sur lui) Alors il monte sur scène en ignorant sa vague angoisse. Ignorant comme son coeur cherche à fuir d'entre ses côtes.
une élégante courbette puis le duel commence
« A toi. » murmure-t-il pour Melinoë
Tandis qu'Ilya mime des coups d'épée, accompagné des Pic pic de Zaria, Finnegan contre à l'aide des Poings Ombre de son Ectoplasma. Les ténèbres enveloppent sa main pour former une sombre lame.
Les épées se croisent dans un duel chorégraphié par leurs soins. C'est tellement plus long à apprendre qu'à effectuer, pense distraitement Finnegan. Tellement plus angoissant, aussi, maintenant qu'ils sont sur scène. Mais ces pensées sont distrayantes et en croisant le regard d'Ilya, Finnegan les abandonne très vite. Il n'y a rien à craindre. (ils ne risquent rien) Les lames ne volent que par jeu et lorsque leur tour prend fin, elles disparaissent en un clin d'oeil.
Il est temps de capturer le roi des fées. Finnegan sourit alors que des Représailles tracent de longs fils pourpres entre Melinoë et Ilya. Zaria leur échappe, mais il ne s'en soucie guère. (elle s'envole toujours plus haut, trop hors de pensée pour l'inquiéter) Une nouvelle danse s'entame tandis que la valse s'emballe un peu, prenant un tour légèrement plus.. mystérieux.
presque menaçant
Se mouvant de concert avec Melinoë, le roi des spectres voit ses mouvements fluides transformés une fois qu'il atteignent sa victime. Au bout des fils, Ilya est un pantin. La danse qu'on lui impose est plus raide, plus saccadée. Son expression en dit long sur ce qu'il en pense.
Mais Zaria ne l'a pas abandonné. Redescendant de sa longue montée dans les airs, elle touche le sol en lançant Fontaine de Vie. Un soin pour mettre fin à la danse, libérer son partenaire ! Les gouttelettes scintillent dans l'air tandis que l'onde s'étend autour d'elle. Elle balaye les fils pourpres. Repousse Melinoë. Déséquilibre Finnegan qui titube un peu, secouant la tête et plissant les yeux.
il cherche un repère ne trouve qu'un adversaire
Pourtant, lorsque ses doigts effleurent l'aile de Zaria, aucun des deux ne recule. Eblouis et confus, tous se trompent de partenaire. Ilya avec Melinoë. Finnegan avec Zaria. Alors que la valse retrouve son rythme classique, les couples dépareillés reprennent leurs danses. Ils tournoient sur la scène dans des mouvements soigneusement répétés, leurs tenues élégantes brillant sous les lumières. Finnegan espère que c'est aussi enchanteur vu de l'extérieur que danser avec Zaria l'est pour lui.
vent féérique l'entoure de mile scintillements châtiment pare Ilya et Mel d'une aura violette
Ce n'est que lorsque les Pokémon quittent leurs bras que les deux rois comprennent ce qui s'est passé. Chacun se tourne vers l'autre, éberlué. Il vient de se passer une chose.. bien curieuse. Le roi des ombres au bras d'une fée. Le roi des lumières au bras d'un spectre. Impensable.
mais ça s'est bien passé alors.. il est temps de faire la paix
Face à face, les deux rois s'agenouillent. Leur révérence l'un à l'autre, plus sincère que la courbette du début. Dans les airs, Melinoë et Zaria se rejoignent. Appuient leurs fronts l'un contre l'autre en lançant chacune un éclat magique les faisant tous scintiller.
la lumière les inonde leur dernier coup d'éclat et la performance se termine
C'est fini, pense Finnegan en se fendant d'un léger sourire. Chacun se redresse après un silence. Salue le public comme le jury. Puis c'est fini (pour de vrai), retour en coulisses.
Bren suppose qu'elle aurait dû s'y attendre. A force de se laisser emprunter par les bois, Finnegan aura fini par ne plus en revenir. Par ne plus vouloir en revenir, le connaissant. Son fils est assez contrariant pour ça. Elle en est certaine depuis que Melinoë est revenue toute seule, l'air dévasté et les pattes vides. Son corps semblait moins cohérent que d'ordinaire, ses flottements plus laborieux.
elle aurait voulu le ramener les autres ne l'ont pas laissée faire
Finnegan aura préféré ce qu'il voyait comme ses propres intérêts à ceux du reste du monde. Bren suppose que ça aussi, elle aurait dû s'y attendre. (c'est ce qu'elle lui a appris, non ?) Quitte à trancher net sa plus ancienne amitié. Quitte à ne pas dire au-revoir à sa mère. Pas de pitié, s'est-elle dit en prenant l'Ectoplasma dans ses bras.
ni pour Mel ni pour Ben ni pour personne
ça lui ressemble bien
-
Bren s'était attendue au chagrin. La maison a longtemps sonné creux sans un gremlin pour en ramener 10 autres, tous moins matériels les uns que les autres. Melinoë et ses autres monstre ne sauraient créer autant d'animation.
Bren s'était attendue aux questions. Qu'avait-elle fait de son fils ? Etait-il enfin retourné parmi les Grimalins qui l'avaient vu naître ? Les mauvaises langues n'en avaient visiblement pas fini de siffler. Ce n'étaient pas les seules, cela dit. Asa avait fini par venir demander si Finnegan était en voyage. Elle n'avait trop su quoi lui répondre d'autre qu'un haussement d'épaules.
en quelques sortes oui mais elle ignorait la destination
Bren s'était attendue à la résignation. Elle avait anticipé que le vide se réinstallerait avec une lente certitude. N'avait-elle pas vécu seule dans cette maison, avant l'arrivée de son fils ? Il aurait donc été logique que les choses redeviennent ce qu'elles étaient. Pas spécialement pétillantes, mais pas insupportables.
Ce que Bren n'avait pas anticipé, c'est d'être incapable d'abandonner. De passer dans sa chambre (toujours intacte) les mauvais jours et demander pourquoi il ne descendait pas manger. De se rendre compte trop tard qu'elle avait encore fait plus à manger que nécessaire. D'aller voir son coin de la bibliothèque, parcourant les notes de son écriture griffonnée pour se donner l'impression qu'il était encore là. Qu'il laissait des mots mais ne voulait pas qu'on le voie, parce qu'il aimait à se croire discret comme ses amis spectres.
(sottises, bien entendu) (mais elles suffirent.. un moment)
« Melinoë. appelle-t-elle un soir où elle ordonne les livres laissés en plan par son fils, Il n'est pas de l'autre côté. aucun doute possible, Alors il n'a pas disparu. »
Le sursaut de crainte dans les yeux du spectre ne la surprend qu'à moitié. A en juger par ce que Bren a trouvé dans la bibliothèque, le spectre s'est déjà retrouvé confronté à ce genre de prise de décision. Cette confiance totale en un plan au mieux nébuleux.
A la différence près que Bren n'est pas son fils. Elle n'a pas besoin d'aller dans le monde des esprits pour trouver ce qu'elle cherche. Son fils lui facilite la tâche, à fuguer dans le même plan d'existence qu'elle. D'aucuns diraient qu'il n'est pas allé au bout de la démarche. A croire qu'il ne comptait pas vraiment rester introuvable.
« On a du travail. » soupire Bren en allant se faire un thé
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« Oh.. murmure-t-il, papillonnant des yeux, C'est vraiment toi. »
Sa voix n'a aucune intonation et Bren suppose qu'une fois de plus, elle aurait dû s'y attendre. Finnegan n'a jamais été un enfant très expressif. (particulièrement au début) Sans doute ne ressemble-t-elle pas suffisamment à un fantôme pour provoquer une réaction plus forte, se dit-elle amèrement. Tout de même.. Bren secoue la tête, un rire ironique aux lèvres. Tout de même, après 10 ans, il pourrait trouver quelque-chose de plus substantiel à lui dire.
Mais le silence s'étire et elle doit se rendre à l'évidence: ni lui, ni le Magirêve flottant au dessus de son épaule n'ont mieux pour elle. Finnegan l'étudie d'un oeil prudent. Ses mains restent dans ses poches. Ses yeux, gardent cet aspect curieusement délavé. C'est à peine s'il hausse un sourcil en voyant Melinoë lui faire bonjour de la patte.
« Tu ne m'invites pas à entrer ? » demande Bren en croisant les bras
Finnegan l'étudie avec davantage d'attention cette fois-ci. Il constate le passage des années sur sa mère qu'il avait longtemps cru inchangeable. Constate que le spectre qu'il ne voulait pas revoir s'est bien sûr débrouillé pour être de la partie. Près de son épaule, Oléandre laisse échapper des vagues de froid. Visiblement, rien de tout ça ne l'amuse. Sans doute remarque-t-il que son dresseur lui-même préférerait éviter à peu près tout ce qui constitue cette situation.
la preuve en est qu'il n'a aucune manière
« Non. sourit-il froidement, Non, je pense que tu es à la mauvaise adresse. »
Ah, voilà ce à quoi il s'attendait depuis qu'il a vu une dame borgne sonner à sa porte. La colère qui enflamme le regard de Bren est impressionnante. Du jamais vu ! (il ne l'avait encore jamais poussée à bout de la sorte, dans son souvenir) Ca brûle presque assez pour raviver un peu de douleur dans ses avant-bras. Finnegan sourit malgré lui, parce qu'il sait que ça rend tout pire.
Oléandre tournoie autour de lui Finnegan referme la porte
voilà longtemps qu'on ne l'avait pas injurié en Kerosien Finnegan n'ira pas dire que ça lui avait manqué
les carottes sont coupées tranchées, sectionnées, débitées mieux vaut elles que l'insomnie, sans doute
Dormouse tient son couteau à légumes comme il tenait ses couteaux de lancer, d'une main ferme au poignet souple. Même après toutes ces années, le geste lui revient avec un déroutant automatisme. (le poids de la lame le réconforte plus qu'il n'aime y penser) Ses yeux vairons sont sur la scène se jouant devant sa cheminée. Pas une fois il ne regarde ses mains. (et pas une fois il ne se blesse) Ce qu'il observe, ce qu'il entend, le Loir n'y répond pas.
C'est tout juste si son sourcil tressaille brièvement, trahissant une pointe d'agacement sur son visage impassible. Le monstre ne peut-il donc pas se taire ? N'a-t-il pas mieux à faire que de persifler ? Imaginant une langue fourchue sur sa planche à découper, Dormouse tranche son quartier de courge avec plus de force que nécessaire.
(dans son dos, il entend l'eau bouillonner) (ou peut-être est-ce simplement son humeur)
Le temps lui donne l'impression se s'écouler avec la mollesse d'un caramel fondu. Il en a presque le goût sur la langue. Sans doute son impatience de voir cette situation résolue lui joue-t-elle des tours. Dormouse est en train d'ajouter ses dernières victimes au bouillon quand une petite voix se fraye un chemin par dessus celle de l'eau.
Il baisse distraitement le feu. Rajoute une touche de sel. Va découper le reste de sa courge. La chair orange s'attache aux presque-griffes de sa main violette et il retourne le nom dans sa tête. Dandelion. C'est tout doux, tout rond et léger comme un flocon. Dormouse goûte sa soupe du bout de la cuiller. Rajoute quelques herbes.
dandelion, une frêle fleur des champs de celles qui meurent sous le sucre glacé
Le Loir remet de l'eau à chauffer, pour un nouveau thé qu'il espère cette fois-ci boire en paix. (qu'il compte peut-être proposer à la plante miraculée) Sa voix bredouille des remerciements tandis qu'il finit de morceler sa courge et s'attaque à un oignon. Il parle de l'aider, en retour. Dormouse se garde de pester que la seule aide qu'il apprécierait serait de mettre la bête à la porte. (et de ne pas mourir dans ses couvertures) Inutile de confondre davantage le petit être qui semble à peine pouvoir rester éveillé.
Pour preuve: ses yeux sont fermés. Dormouse le regarde osciller dans son cocon de laine et peut presque imaginer une fleur dans la brise. Le pourrait, vraiment, si ses cheveux ne semblaient pas toujours collés de sucre; si son visage ne reprenait pas des couleurs aussi lentement malgré la chaleur caressante du feu.
« Dors pas tout de suite, je vais pas manger avec lui. » lance-t-il depuis la cuisine, moyennement venimeux
Ses yeux aux couleurs désaccordées s'allient au moins sur un vif scepticisme. Dîner un soir de Choc'Hola en la seule compagnie du cauchemar tandis qu'un enfant presque glacé dort près du feu.. très peu pour lui. Le tableau dressé dans son esprit lui arrache une grimace. Dormouse noie ses morceaux d'oignon dans la soupe avant d'aller se laver les mains.
son nez le pique il sent un oeil pleurer quels horribles légumes
Quand il revient près du feu, effaçant la larme du dos de son poignet, il lui semble arriver trop tard. Dandelion lui semble plus endormi que somnolent et le Loir ne sait trop quoi en penser. Il jette un bref coup d'oeil à l'horreur qu'il a contournée. Va récupérer le gant de toilette et le trempe dans la bassine d'eau toujours tiède. C'est qu'il faut au moins décoller ses cheveux.
« Personne ne t'oblige à rester, Cauchemar, tu sais où est la porte. » siffle-t-il par dessus son épaule
Son regard ne croise pas celui de l'Insomnie, il n'en a pas besoin. (il n'en a pas envie) Au lieu de ça, le Loir se concentre sur une tache simple. Largement plus simple que d'évaluer si oui ou non il compte 'aider' l'abomination à sortir de chez lui. S'il pense en avoir l'énergie. Il se concentre sur les mèches blanches agglutinées de Dandelion, s'approchant avec le gant désormais essoré.
« Petite fleur, il faut que je nettoie tes cheveux. prévient-il en effleurant son épaule, accroupi près du fauteuil, Tu veux bien venir t'asseoir par terre ? Là où tu es, ça va pas être très pratique. »
Continue-t-il en faisant bien l'effort de ne pas mâcher ses mots. (de ne pas marmonner non plus) Dormouse espère vraiment que l'oisillon est suffisamment réveillé pour l'entendre. Que le voile de brume qu'il a vu dans ses yeux pâles ne s'est pas de nouveau épaissi, l'amenant vers des rêves cotonneux et infranchissables pour la voix du Loir.
Distraitement, il jette un oeil au cauchemar. Ne pas porter toute son attention sur une menace dans la même pièce que lui l'a toujours hérissé. (particulièrement cette menace) Il aimerait qu'il sorte. Ou au moins qu'il s'éloigne. Mais son ombre menaçante plane toujours, rapace aux yeux d'or acérés que Dormouse aimerait tant ne pas avoir dans sa maison.
(dans ses cauchemars) (dans sa vie entière)
L'horreur le saisit à l'idée qu'il veuille passer la nuit ici. Qu'il lui faille encore passer tant d'heures en alerte à ne pas savoir qui laisser prendre le dessus. Combat ou fuite ? Terreur ou indignation ? Avec la bête, Dormouse ne sait jamais sur quel pied danser. (avec la bête, Dormouse préférerait ne jamais danser) Ignore quel faux pas le mettra en danger.
à force, cette chorégraphie le fatigue il maudit le sot qui a lancé la musique
Sad ne trouve pas que ça sone comme un reniflement 'alarmant', mais qu'en sait-il après tout ? Il est meilleur à faire quitter le monde aux autres qu'à les y maintenir. (c'est même un peu son travail) Peut-être ce brave garçon s'est-il trompé d'enseigne.. Ca, ou Sad a une odeur curieuse. Une vague de honte déferle à cette idée.
Oh. Est-ce le vide aseptisé du désinfectant ? Le piquant-entêtant des pommades aux herbes médicinales ? Ou, pire encore, le métal séché de traces de sang oubliées ? L'expression du chapelier se décompose et il ignore si c'est une bonne ou une mauvaise chose que le client soit si proche. D'un côté, contre son cou, il doit remarquer tout un tas de choses.
de l'autre, il est un peu trop près pour voir comme ses yeux sont noyés
Enfin, ça ne dure pas longtemps cela dit. Sad s'est éloigné mais avec l'état de ses mains, il ne peut pas vraiment s'essuyer le visage. En d'autres circonstances, il aurait sans doute oublié (tenter de se supprimer, ça le perd dans une curieuse brume), mais les picotements sont trop nets pour lui échapper. Le chapelier gris s'apprête à bredouiller une excuse quand.. hm ?
« Que.. qu'est-ce ..? » les mots s'étouffent dans sa gorge, vite noyés pa la réponse de son interlocuteur
Interlocuteur qui a fini.. à quatre pattes. Un instant, Sad craint qu'il ne remette la main sur ces affreux bouts de verre. Il se penche en avant par réflexe, prêt à l'avertir. S'interrompt quand les mouvements du peut-être-pas-un-client interfèrent un peu trop. Il se met à lui tourner autour, étrangement. Il cherche Troll, apparemment. Sad a un frisson d'effroi en se demandant ce que pensera son employeur de cette désastreuse situation.
puis il dit le chercher lui pour l'aider
L'aider à quoi exactement Sad l'ignore, mais plus il le regarde tourner sur le plancher comme un vautour autour de sa proie, plus l'image lui est.. familière. Les dents pointues. Les cheveux très verts. La marche à quatre pattes. (le filet de bave, aussi) Ce qu'il a demandé, Sad ne l'a presque pas entendu. N'a pas répondu.
pas que ça l'aie arrêté il attrape ses poignets pour regarder
C'est quand les griffes de ses mains lui tirent davantage de rouge que Sad croit comprendre. On dirait Gali, non ? L'animal de Troll. Sad penche la tête sur le côté, ignorant la douleur dans ses poignets. (comme tout ce qui le concerne, il sait la mettre au second plan) Il examine les coupures que le chapelier voulait lui cacher, se demandant visiblement comment elles ont fini là.
Sad referme lentement ses mains. (ne grimace que très peu au picotement) Il les a prises, il les garde. Que cette personne soit un crocodile transformé ou un client égaré, sa décision reste la même: ses coupures. D'autant que si marcher à quatre pattes est dans les habitudes du jeune homme, des mains entaillées ne sont pas bien pratiques ! Le chapelier peut s'en occuper. Une plaie de plus, une plaie de moins, un échec comme lui n'a pas de raisons de se plaindre.
puis il s'excuse laborieusement et Sad n'est pas certain de comprendre
« N-non.. non, tout va.. bien. lui assure-t-il, C'est moi, j-je.. j'ai fait ça tout-tout seul. C'est ma.. ma faute. »
Et ça l'est ! (quand ne l'est-ce pas ?) C'est lui qui avait trop de retard pour empêcher le désastre, lui dont le 'soin' consiste à simplement déplacer le chaos, lui qui fait s'excuser un innocent.. c'est de sa faute. Entièrement de sa faute. il fait échec sur échec et ne les épargne même pas aux autres. (quel odieux personnage) Dire que son interlocuteur lui demande quoi faire.
Sad est à un rien de sangloter, mais le petit sourire du peut-être-un-crocodile lui rappelle que ce n'est pas le moment. Qu'il a été suffisamment encombrant comme ça. Il est temps de se rendre utile. (et d'espérer ne pas tout rendre pire) Ce n'est.. pas une tâche à la hauteur de laquelle il se sent. Même le plancher des vaches est trop haut pour lui, susurrent les venimeuses habituelles, ricanant entre leurs crocs. Tout commence à tourner en boucle.
chapelier gris chapelier raté chapelier tout cassé
il n'y a vraiment rien qu'il sache faire quelle arrogance de penser pouvoir aider
Mais voilà que le sourire du possible-croc-odile tombe se fracasser avec le verre sur le plancher et Sad décide qu'il peut bien tenter le coup. Au pire.. au pire il a de quoi se supprimer. Quand la honte le submergera, quand tout sera trop, il trouvera bien un moyen d'en finir. Temporairement. (c'est bien l'unique chose à laquelle il excelle) Pour l'instant.. il ne peut pas laisser l'éventuel-reptile à son désarroi. Surtout pas après qu'il aie dit vouloir l'aider.
même lui ne tombera pas si bas
« Hmm est-ce que.. viens. indique-t-il, refermant une main déchiquetée autour de son poignet, Dans- dans l'arrière-boutique. Il y a.. de quoi ne-nettoyer ça. »
Aussi bien ses mains que le verre. Sad force un sourire fatigué qu'il veut rassurant. Hoche lentement la tête pour encourager son interlocuteur. Ca va.. peut être pas aller, mais ce n'est pas bien grave. Ce sera de sa faute. L'éventuel-Gali ne fera que l'aider. Que suivre les directives tordues d'une ombre de chapelier faussé. Alors il n'a pas de raisons de s'en faire !
« Je me suis fait.. fait mal. Tu veux bien.. m'aider à- à réparer ? ajoute-t-il, se voulant encourageant, On commencera par.. par mes mains puis.. a-après.. le sol. »
Ca lui semble raisonnable. Si la première solution du sans-doute-pas-un-client était de ramasser le verre à la main, c'est qu'il n'a rien d'autre en tête. Rien de plus efficace. (ou moins douloureux) Sad ne peut décemment pas le laisser s'y mettre sans un minimum de supervision. (aussi.. faillible soit-il) Or, pour ça, il aimerait avoir des mains qui ne salissent pas tout ce qu'il touche.
ce serait le comble, tout de même alors qu'il cherche à nettoyer
Avec un nouveau sourire délavé de fatigue, le chapelier tente donc d'attirer le jeune homme à sa suite vers l'arrière-boutique. C'est là que Troll range tout un tas de bordel.. et aussi là qu'on trouve ce que Sad utilise pour nettoyer la boutique. Aussi bien après une journée normale qu'après les clients trop.. enthousiastes, disons. Il doit bien y avoir la trousse de derniers secours quelque-part.
« Ah.. fait-il en l'apercevant, boîte verte ornée d'une croix blanche, Est-ce.. est-ce que tu peux ap-apporter ça.. s'il-s'il te plaît ? »
Sad la désigne en espérant être clair. Lui s'en chargerait bien, mais le problème goutte entre ses poings fermés. Pourvu que ça ne sèche pas trop avant qu'il puisse commencer à passer la serpillère.
son sourire a l'air fragile si, si facile à casser
Corbeau l'observe d'un oeil plus acéré qu'amical. Les pâtisseries ne seront pas du luxe, paraît-il. Voilà qui le fait lever les yeux au ciel, quittant ceux de Belladonne dans un soupir moyennement contrarié. C'est sur les pâtisseries qu'il se focalise, vraiment ? (risible, siffle une voix) D'aucuns diraient qu'il devrait surtout s'allonger. Pour un être aussi faible, faire tant d'efforts est une perte de temps. Pire: un excellent moyen pour exposer ses failles. Pour qu'on en abuse.
(l'oiseau lui-même vaut mieux que ça) (s'il ne lui devait pas tant, cela dit..) (l'idée s'installe malgré lui)
Puis Belladone reparle et ses pensées se dissipent. Corbeau hausse un sourcil. Lève les yeux au ciel, moins agacé qu'il n'en donne l'impression. Du cinéma, huh ? Dans un quartier qui s'appelle Hollywood Town, l'oiseau ne peut pas dire qu'il ne s'y attendait pas. (même si son hôte ne semble pas être des plus exubérants) Il finit par secouer la tête, décidant que c'est sans importance.
Lui aussi avait été.. dramatique, disons. Sur-réagir à ce qu'il croyais entendre l'autre penser, quelle disgrâce ! A vouloir agir en prévision de ce qui lui semblait sur le point d'arriver (ce qui aurait dû arriver, c'était l'unique réaction logique), il n'a fait que s'exposer. Pathétique. (comique burlesque clownesque, même. devrait-il chercher un emploi au cirque une fois remis ?) Il ferait mieux de se concentrer pour agir avec plus de dignité à l'avenir. Aile cassée et mémoire envolée ne sont pas des excuses.
ce n'est pas en tolérant ces faiblesses qu'il survivra bien longtemps
Si s'entendre qualifié de 'dans un sale état' le fait tiquer, Corbeau suppose que c'est.. juste. Humiliant, mais juste. Il s'efforce de ne pas relever. Quand on est incapable de se relever seul, on a rien à dire. (ça ne l'empêche pas de brièvement grimacer) Mais Belladone lui sourit avec une délicatesse qu'il craindrait presque de piétiner et sa main tendue calme un peu son humeur. Les étincelles cessent de grésiller.
belladone fait ça pour lui-même, paraît-il pour se sentir moins coupable quelle étrange approche
(corbeau ne croit pas savoir faire ça) (se.. sentir coupable)
« Hm. Comme tu voudras. » fait-il, de mauvaise grâce
Cette proposition le rassure à vrai dire, mais l'oiseau a toujours ce sentiment que montrer ses 'cartes' trop ouvertement est un comportement stupide. (être sincère l'a-t-il un jour sauvé, gronde le tonnerre) Ça reviendrait à exposer une faiblesse. Belladone en voit déjà tellement. Déjà trop. Belladone en a réparé trop de ses propres mains.
Il se présente à nouveau. Demande un nom. Alors qu'il replace une mèche de cheveux, l'oiseau lutte pour ne pas exploser. (l'orage court sous sa peau. il ferait bien d'y rester.) Pour ne pas tout griller. Ni Belladone, ni ses jolis cheveux nuit, ni ses yeux qui brillent comme quelque-chose qu'il devrait arracher de ses serres. Un nom. Ca non plus, il n'en a pas. A ce stade, oui, Mr l'Oiseau lui conviendrait bien !
« Ravi.. de te connaître, Belladone. » grommelle-il, se laissant un sursis
Il lui tend sa seconde main. L'oiseau reste à terre, étudiant ses serres avec un mélange de conflit et de frustration. C'est.. répugnant. C'est ridicule. (et surtout, c'est inextricable) Il ouvre et ferme sa main dans l'espoir de faire disparaître cette disgrâce mais ne parvient qu'à de piquer un peu la paume. S'il juxtapose ça avec les mains correctes justes parfaites de Belladone.. il se peut qu'il vomisse.
alors il ne regarde que son visage c'est ce sourire qui l'achève corbeau prend sa main et quitte le sol
« Merci. fait-il, remis sur pied, Moi non plus je ne suis pas toujours.. enfin.. un grondement de frustration remonte dans sa gorge, Je suis mieux que ça. » finit-il par articuler
Ça lui semble incomplet. Inexact. Maladroit. Ça lui semble moyennement décent, pour l'instant. Il s'efforce de ne pas trop s'appuyer sur Belladone, même si la tête lui tourne et son aile lui fait si mal. Rester par terre avait du bon. Maintenant qu'il bouge pour aller s'asseoir, maintenant que son sang circule dans le membre estropié, tout est un peu pire. Son expression reste pourtant stoïque. (quoique contrariée) Ses serres ne se referment pas davantage sur son hôte, parce que le blesser lui-même serait inacceptable.
Il finit par pouvoir se rasseoir là d'où il était tombé. Ses yeux lavande étudient Belladone. Son visage. Son regard. (pas ses mains. pas ses plumes.) Corbeau passe une serre dans ses cheveux, conscient que le sursis touche à sa fin.
« Colombe, enchanté. finit-il par répondre, Enfin, je suppose que dans cet état, ça sonne comme une farce. son rire est sec, amer Appelle-moi comme tu veux. » voilà qui sonne dangereux
D'abandonner ne serait-ce que ça. De lui donner ne serait-ce que ce pouvoir. Mais l'oiseau raisonne que toute contrariété pourra être électrocutée jusqu'à quitter ce plan d'existence. Sans doute. (s'il en a le coeur) Puis toute cette histoire l'a épuisé, aussi bien son propre ridicule que la révélation des plumes. (il sent encore son estomac protester) De toutes façons, son nom est sans importance.
il a déjà tout oublié alors quel intérêt ?
« Un café serait bien. fait-il, plus posément, Du moment que tu ne te brûles pas. »
C'est supposé être une plaisanterie mais son sourire n'est sans doute pas aussi rieur qu'il le voudrait. Aussi doux. Aussi léger. Corbeau est fatigué. Il y a plein de choses qu'il ne fait plus de façon optimale et visiblement, ça non plus.
moon est en voyage enfin.. il suppose qu'il travaille
Mais puis que son job consiste à voyager et ramener des sujets à Petra.. ça revient au même. Alors Moon voyage. D'un monde d'Alices à un monde d'Alices plus tard à.. un monde d'Alices plus tôt. Ils changent sans changer, aux yeux délavés du passeur. L'air contrarié de celui-ci ne fait que confirmer ses impressions.
moon n'est pas à sa place ni ici, ni dans les Otherlands mais ça ne l'a jamais rendu moins curieux
« D'où je viens ..? rit-il, penchant la tête sur le côté, Tu m'aurais vu arriver ? » ça serait surprenant
Moon est à peu près certain que l'Alice était trop distrait pour remarquer son approche. Distrait voire assoupi. Mais il ne demande qu'à être surpris. Plus le temps passe, moins cela devient courant. Le Passeur suppose que malgré la lenteur avec laquelle son apparence change, il devient bel et bien vieux.
il ne s'appelle pas Mistigri, visiblement et encore moins Misti parfait
Dormouse préfère ça, à vrai dire. Ne pas savoir. Trouver une raison aux petites oreilles sous sa capuche (un mistigri risquerait de le croquer mais.. il préfère ça à un serpent) sans avoir de réelle idée de l'identité du fuyard. C'est plus prudent. Pour tous les deux. On lui a suffisamment demandé de noms dans les prisons du Black Castle pour qu'il n'aie plus envie d'en connaître aucun.
Le félin s'absorbe dans ses pensées, et Dormouse dans les environs. Quelques regards leur glissent dessus sans s'accrocher ni aux iris verticaux de Mist, ni au visage déchiqueté de son compagnon. Quelques vagues se font dans la foule. Des embruns se soulèvent. Le duo s'éloigne avant d'être pris dans les remous. (Misti semble déjà presque noyé dans ses réflexions) Distraitement, le Loir reprend une cerise.
Au fur et à mesure que Mistigri parvient à s'en souvenir, les informations filtrent. Deux-trois gardes sans doute, si ses informations sont à jour. Son visage reste inconnu. (ça se tient, Dormouse n'a vu d'avis de recherche nulle-part) Peut être quelques renforts.. Somme toute, ça lui semble faisable.
au mieux ils passent inaperçus au pire, ils auront l'effet de surprise
« Donc on y va au culot.. commente-t-il dans un sourire, Ca me va, je sais faire. » moins qu'avant, mais il a de bons restes
A l'approche de la porte, pourtant, Dormouse sent l'adrénaline bourdonner. Son pouls s'affole comme si à tout moment, on risquait de l'attraper. D'aller l'enfermer plus bas que terre, sans sommeil ni lumière, avec pour seuls astres deux cruels soleils d'or, brillants à l'en faire vomir. (alors quitte à devoir fuir, son coeur prend les devants: il bat à s'échapper de sa poitrine) Il semble au Loir que ses mains tremblent. Il lui semble aussi que son visage n'en montre rien.
indifférent, voire ennuyé il laisse Mistigri avancer en premier
On le fouille d'abord sans rien trouver d'autre que le morceau de pomme. Il passe sans perdre un instant. Rajuste sa capuche. Dormouse ôte la sienne, grimaçant aux gouttes d'eau venant humidifier ses cheveux et lui chatouiller le bout du nez. On le dévisage. (si fort que sa peau l'en brûle) Il penche la tête sur le côté. N'oppose aucune résistance. Pas même lorsqu'on examine le couteau à sa ceinture en plissant les yeux.
La nausée commence à lui monter (et sa docilité à s'effilocher) lorsque le temps.. ralentit. Des pas dans son dos. Un flash d'iris dorés. S'il recule presque, Dormouse reconnaît les pupilles de Mistigri. (y repère des scintillements terrifiés) A peine le garde nouvellement arrivé ouvre-t-il la bouche que ses mots se muent en cri. Son visage explose tout en rouge, plus vif encore que le jus de cerise sur les dents du loir.
voilà qui laissera des traces il compatirait presque presque
« Misère. » soupire-t-il
Cinq gardes, ca ferait beaucoup de poursuivants. Une chance que l'un d'entre eux soit trop occupé à crier en tenant son visage pour penser aux fuyards. Oui, une chance, car Dormouse ignore.. s'il fuira très vite. Une vague de fatigue l'assomme presque alors que les lumières s'éteignent.
cinq trois un
aucun
En un instant, les gardes n'y voient plus rien. Dormouse quant à lui, s'est déjà faufilé de l'autre côté de la porte. Il rajuste sa capuche. Ses yeux sombres cherchent ceux de Mistigri. Pas de temps à perdre ! Assourdis par leurs propres cris, ils ne devraient pas entendre la direction prise par leurs cibles. Ils.. risquent aussi d'attirer des renforts. Le Loir vérifie l'attache de son couteau (on a failli le lui prendre) tout en continuant d'avancer.
« Je te suis., assure-t-il sans un regard pour ses 'victimes', T'occupe pas d'eux, ils vont être.. retardés. »
Au bas mot. Ils vont tâtonner. Paniquer. Peut être même tomber, se prenant les pieds dans quelque-chose. Assez de confusion, somme toute, pour leur donner une longueur d'avance. Entre les murs du labyrinthe, Dormouse suppose que ce ne sera pas de trop. Le tout est.. d'aller vite.
le sommeil lui tend les bras et autant qu'il l'aime, maintenant qu'il y a accès le Loir sait bien que ce n'est pas du tout le moment
alors à la place, il tend vite une main au félin (en espérant qu'il veuille ben la prendre)
on l'appelle Cadence, paraît-il Corbeau suppose qu'il peut faire de même
« Corbeau, enchanté. » fait-il, s'efforçant de ne pas trop siffler entre ses dents
Corbeau, huh ? Le nom lui laisse sur la langue un goût de goudron. Un goût sale et collant, comme cette sensation qui l'envahit à la vue de ses plumes couleur ténèbres. Corbeau. Répugnant. Il ne grimace pas trop fort mais oh, il ne pense qu'à ça. Pourquoi donner un nom qui le met aussi mal à l'aise ? L'oiseau ne sait pas. Ne sait plus. Ne se pose surtout pas la question.
(c'est Bell qui l'appelle Colombe) (seul Bell peut l'appeler Colombe)
Alors que les explications se déroulent, il semble au corbeau que la musique baisse. Un peu. Pas trop non plus, il serait visiblement impensable de ne pas à-demi assourdir l'assistance.. peut-être s'est-il simplement habitué au volume sonore. Pas de temps pour s'y attarder, cela dit, quand Cadence lui en apprend un peu plus sur le rôle de cet endroit.
Enfin.. lui en apprend. Il suppose que les explications font sens. Il trouve aussi que ça ne lui évoque rien ou presque. Un magasin et des essais d'instruments ok, il suppose que c'est une zone pour tester du matériel avant de l'acheter. Un concert, c'est déjà un peu plus obscur. Quant au concept de groupe de.. oh. Rock, c'est un genre musical paraît-il.
donc ça joue de la musique en bas ça en joue ici aussi, cela dit
« Chercher de la musique, hm.. » fait-il, pensif
Si la musique se cherche, est-ce que la musique se perd ? Est-ce donc là que voulait en venir la vermine de l'autre fois ? Peut-être. Ces terres sont étranges et leurs habitants sans-dessus-dessous. Il penche la tête tel l'oiseau perplexe qu'il est. Observe la dénommée Cadence avec confusion.
« Dois-je entendre que si certains cherchent de la musique, c'est quelque-chose qui peut se perdre ? » décide-t-il d'interroger
> Corbeau comprend des bails de travers, si les gens cherchent de la musique est-ce que c'est un truc qui se perd ?
Apo ft. Renard:
apophis & renard
a day out
apophis suit la carte autant que le veulent ses yeux (donc pas très efficacement, dirons nous)
Concentré comme il est sur cet engin du diable (haha), le serpent n'entend ni ne voit ce qui s'approche de lui. Ce qui s'accroche à lui. La bête sursaute, parce que pourquoi ne le ferait-elle pas, manquant crisper la main sur son appareil et de le fracasser une nouvelle fois.
Qu'est-ce que..? Ca ne peut pas être la victime de tout à l'heure, il n'a plus assez de mains pour ça. Puis cette voix ne lui dit vraiment rien. Si son premier réflexe est de vouloir planter ses ongles pointus dans les bras qui l'entravent, le second est de.. ne pas bouger. Vraiment, le serpent s'arrête net.
c'est.. ça tient chaud puis ça ne fait pas mal du tout si c'est une attaque, elle est pitoyable
C'est sensé être désagréable, une attaque, pas.. passablement confortable. Quelque-chose bourdonne dans l'esprit du serpent. Apophis n'avait jamais vraiment remarqué qu'il avait froid, avant. (ca a toujours été trop constant pour qu'il le note) C'est nouveau et perturbant, comme constat. Malgré le fait que ça l'encombre pour marcher, il n'a pas vraiment envie de dégager ce curieux imbécile.
Les pensées bourdonnent dans sa tête au fur et à mesure que la sensation de tiédeur se répand. Malgré lui, le serpent se détend. Sent ses épaules retomber et son humeur s'éclaircir. Il est si occupé à sa confusion que les mots du renard lui échappent presque.
« Te ramener ..? » grommelle-t-il, haussant un sourcil
C'est généralement couverts de bleus et de rouges qu'Apophis ramène les fuyards. Quand il les ramène. (certains doivent être éliminés, paraît-il) Parfois, ce ne sont que des pièces détachées que le serpent prend avec lui, pour au moins prouver qu'il a bien fait son travail. Et cette pelucheuse bestiole voudrait.. qu'il le ramène.
Apophis ne dit jamais non à du carnage mais il suppose que ce n'est pas l'idée
Puis le renard émet un petit bruit et apparemment c'est à ses souhaits désormais. Pardon ? A l'entendre, le serpent penche la tête sur le côté, grimaçant. Décidément, quelle curieuse créature. (aussi curieuse que soyeuse) Il n'a jamais entendu parler d'une règle pareille ! Pourtant, ça fait quelques années qu'il a quitté les Caves. Serait-ce un nouveau jeu ?
« A tes souhaits huh ? fait-il, sceptique, Dans ce cas.. Apophis émet un petit bruit similaire à celui du renard tout à l'heure, suivi d'un sourire tout en crocs, A mes souhaits. Il faudra que tu lises la carte. »
Aider ne lui vient certes pas naturellement mais d'un autre côté, filer le sale boulot à quelqu'un d'autre l'arrange bien ! (comme il a horreur des téléphones) Ca et.. sans doute ce contact l'a-t-il plus détendu qu'il ne veut bien y penser. Presque inconsciemment, le serpent a glissé sa main libre autour des épaules de l'inconnu. (s'il y a du rouge dessus, il n'y fait guère attention) C'est vraiment confortable. A tel point que ça devrait peut-être l'inquiéter.
Après tout, ça parvient à lui sortir de la tête les envies de violence qui s'étaient infiltrées tout à l'heure. Parce que certes, ce serait amusant. (avant qu'il ne se mette à rire, en tout cas) Mais il suppose que ce genre de chose ne faisant pas mal.. ça doit être entre personnes de bonne humeur. Or, quand bien même Apophis ne tient pas rancune à ceux qui lui font mal (ça fait partie du jeu, sifflera-t-il), tout le monde n'est pas comme lui.
il est des lâches et des fragiles et celui-ci a une bonne tête de fragile
« Et tu.. reste là. Je te porterai, s'il faut, que tu prennes pas la fuite. » ajoute-t-il en plissant les yeux
Yeux qui commencent à le piquer, vraiment. C'est qu'il a avancé depuis ce massacre dans les Caves et la lumière commence à revenir. Une fois à l'extérieur, Apophis devra choisir entre les larmes de sang et remettre son bandeau. D'ordinaire, il fait avec les larmes (sa tolérance à la douleur est ce qu'elle est), mais ça ne lui facilite pas la tâche pour lire la carte.
avec ce renard, cela dit.. il pourra s'éviter le problème !
un soir lugubre tombe sur Mêmeland ou peut-être est-ce simplement l'humeur du corbeau
New Hongkinawa n'a jamais été sa partie préféré du royaume de l'Ombre. Même à la nuit tombée, les lumières agressives persistent, clignotant en contrebas tandis qu'il efforce de naviguer entre les hautes tours sans trop s'en approcher. (il s'est cogné sur leurs surfaces vitrées plus souvent qu'il n'aime y réfléchir) Quelque-chose dans leur matière fausse sa perception des distances. Sur une fin de journée éreintante (comme maintenant), Corbeau différencie de moins en moins bien le reflet du réel.
un truc d'oiseau, lui a-t-on dit des foutaises, il en est certain
Si l'idée de marcher lui a bien sûr traversé l'esprit, la foule en contrebas lui retourne suffisamment l'estomac pour qu'il la chasse immédiatement. Corbeau n'est pas patient. Pourquoi se rabaisser à se mêler aux piétons quand il a des ailes parfaitement fonctionnelles ? (ce qui n'a pas toujours été le cas) Futile. Une perte de temps ! Il peut bien éviter ces fichues tours, quel genre d'abruti fonce dans un truc aussi ridiculement grand et voyant ?
(lui, rappelle une voix rieuse) (lui, tellement de fois)
Corbeau secoue la tête, oblitérant toute forme de conscience de soi au profit de données réellement utiles. A savoir: l'emplacement de sa cible. Si le client en ayant après ce misérable insecte lui avait fourni des informations plus précises, il n'aurait pas ce début de mal de crâne. Au lieu de ça, le voilà contraint de tournoyer comme un vautour au dessus des restaurants encadrant le laboratoire où il travaille.
Ce soir, le misérable est convié à un dîner d'entreprise, l'a-t-on informé. Le moment où il rentrera chez lui, pas parfaitement sobre et très clairement isolé, sera parfait pour une intervention du Corbeau ! Les mots de l'usurier, pas les siens. (l'oiseau une voit pas son travail comme de 'l'intervention', plutôt une.. redirection de son agressivité) Mais s'il a jugé utile de ponctuer sa phrase d'un ricanement, ce plouc n'a pas précisé d'horaire pour la fin de ce dîner ! Rien que d'y penser, de petites étincelles éclairent les plumes du Corbeau.
le grésillement se répand dans sa tête l'oiseau sent déjà monter la migraine
Jusqu'à ce que son regard se fixe. Là. Stupide coccinelle et ses points de côté, qui refuse de voir que sa chance aux jeux à tourné. Tsss quelle méprisable créature. Le corbeau réajuste son vol.
« Enfin. » grommelle-t-il, cessant de tourner en rond
Corbeau se laisse chuter du ciel dans un mouvement familier, repliant ses grands ailes pour mieux se laisser tomber. Lorsque son ombre recouvre la Coccinelle, il est trop tard pour prendre la fuite. Un éclaire fuse des ses plumes noires, aussi vif et piquant que son indéniable mépris. L'insecte geint misérablement. Corbeau lance un coup de pied entre ses omoplates, faisant chuter sa cible avant de l'utiliser comme piédestal.
toucher le sol de cette ruelle puante ? franchement, très peu pour lui
« Ecoute bien, minable, j'ai horreur de me répéter. sa voix gronde comme un coup de tonnerre, impérieuse, Tu as tant de retard sur ton remboursement que c'est comme si tu tu confondais les prêts et les dons. Murène veut son argent. il tape du pied pour ponctuer la phrase, sentant quelque-chose craquer sous ses tengu-geta, Je n'ai aucune patience pour les insectes, alors active avant que je te repasse à la raquette électrique. »
A ses pieds, le misérable se tortille comme un ver. Corbeau plisse les yeux, battant de ses ailes sombres avant de renvoyer un coup de pied dans le dos de sa victime. Hoquets et bredouillements ne veulent rien dire pour lui. Il serre les dents. Voilà la migraine qui remonte.
« N'ai-je pas déjà dit avoir horreur de me répéter ? » grince-t-il
La Coccinelle ne semble pas très cohérente. Il voit une petite flaque se former près de son visage et y devine des larmes. Voit ses ailes plus fragiles que des feuilles mortes battre désespérément dans l'air. Leur matière iridescence attrape la lumière du réverbère avec tant de délicatesse qu'il la jalouse presque. Qu'il les arracherait presque, par pure mauvaise humeur.
au lieu de ça, il en écrase une et sourit au couinement qui s'ensuit
« On. Se. Dépêche ! » chantonne-t-il alors qu'une étincelle enveloppe sa victime
Pas une once de joie dans sa voix. Corbeau s'efforce de ne pas trop ignorer les bêtises qu'il déblatère, des fois que quelque-chose d'utile y filtre, mais pour l'instant.. manque de bol.
des pleurs des escuses des suppliques
Il a besoin de plus de temps, paraît-il. (ils ont toujours besoin de plus de temps) Ce n'est pourtant pas faute de lui avoir laissé des délais, d'après Murène. Exaspéré, l'oiseau piétine machinalement la tête de la Coccinelle, ne prêtant qu'une brève attention à la façon dont l'une de ses antennes se brise dans un craquement sec. Sortant son portable, il compose le numéro de Murène.
entendre l'usurier met souvent un peu plus de pression et si ça ne suffit pas.. il peut continuer de lui faire mal
Son doux sourire ne saurait dissimuler cette langue de vipère et si Fleur ne l'avait pas en affection, elle l'aurait sans doute envoyé raser les pâquerettes. Ou du moins, l'abondante mousse qui colonise leur parquet craquant depuis l'avènement de l'Antère. Oui, elle aurait certainement fait ça. (plus les années passent, plus sa tolérance aux jeux de mots s'amenuise) Mais ses yeux noir triste glissent sur les feuilles qu'elle a négligé de ranger et bien vite, sent ses épines s'émousser. Non, elle l'épargnera. Cette étrange lavande à dents n'est pas la seule fleur qu'il aie dans sa poche.
Puis son attention part vite ailleurs. Tandis que Panpan croque dans des feuilles, les reines de l'Antère semblent se ravir de prendre ses mots à la racine. Les voilà qui lui tournent autour en murmurant des compliment. Leurs tiges s'enroulent dans ses mèches, leurs pétales chatouillent sa mâchoire. Elle secoue la tête en s'efforçant de rester digne face à leurs chants ravissants et parfums sucrés.
jolie fleur bien joué
elle en est encerclée !
« V-vous.. allons, assez. soupire-t-elle, tâchant de ne point se changer en pivoine, Le soleil m'a réveillée, mais j'étais bien. » jusqu'à ce qu'elle commence à réfléchir
Jusqu'à ce qu'elle se lève pour remuer la vase de ses angoisses, pensant à tort y trouver un indice. Mais à faire fausse piste sur fausse piste, elle aurait presque senti son thé tourner amer sur sa langue si les fleurs ne l'en avaient pas distraite. Fleur secoue la tête. (inutile de se morfondre) Ce dont Panpan se doute, elle n'en dira rien.
Fleur bat plutôt l'air de ses mains, achevant de repousser ses feuillues admiratrices. C'est vrai qu'elle n'a pas mangé. Il ne fait pas bon partir enquêter avec rien de plus qu'une tasse de thé un soupçon d'angoisse sur l'estomac. Surtout quand on risque d'avoir affaire à des situations promptes à le retourner. Fleur secoue la tête face aux clowneries de Panpan, tapotant le bout de son nez avec une grimace avant de le contourner.
les scarabées tintent au fond de son bol elle les enterre sous des pissenlits puis les noie de lait d'amande
« Che matou n'est pas auchi futé qu'il ch'imagine.., grommelle-t-elle, une carapace craquant sous sa dent, Les gens parlent.. et Michelle n'est pas sourde. » complète Fleur après avoir avalé
Ca, et elle avouera que le saloon n'est certes pas inconfortable, mais s'y rendre pour récupérer ce maudit chat commence à devenir répétitif. (on lui a un jour dit que les blagues les plus courtes étaient les meilleures) Posant son bol sur la table, Fleur jette un oeil à celui de Panpan avant de froncer le museau. Pas une seule protéine là-dedans ! Tout le monde ne peut pas aimer les insectes, certes, mais juste des feuilles.. La prend-t-il pour une dinde ? (ou se prend-t-il pour une chenille ?) Oreilles aplaties dans sa désapprobation, la moufette vient donner un petit coup de museau au coin de sa mâchoire.
elle fait la moue désigne son repas
« Et toi, tu te laisses mourir de faim ? Croque au moins quelques fruits secs, comme un lapin qui se respecte. » grimace-t-elle
De nouveau assise sur la table, Fleur s'étire avant de reprendre une bouchée de ses scarabées. Il lui faudra au moins ça pour supporter le miaulements de ce maudit chat et l'inquiétude de Michelle. Sans compter.. ses iris glissent sur le meilleur-pire colocataire qu'elle aie eu. (le seul, mais un détail) Si Panpan continue sur sa lancée, elle ne donne pas cher de sa patience. La moufette passe son agacement sur un scarabée, croquant avec plus d'énergie que nécessaire.
« Continue comme ça et tu vas t'effondrer avant même qu'on puisse ramener cette vermine par la peau du cou. » lance-t-elle, regard piquant à l'appui
Ce n'est pas que Fleur s'inquiète. C'est surtout qu'elle aime à reprendre Panpan, sans doute. Ca et.. et elle aimerait effectivement qu'il se nourrisse décemment. Il faut bien que quelqu'un y pense.
electric bird.
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